MV anecdotes
730 anecdotes trouvées
Page / 31  
Le cosplay sur la carte Killer Cosplay est celui de Lhurgoyf ; son texte d'ambiance en est une version parodique.
L'illustration d'Ayami Kojima pour la carte Sorin the Mirthless est inspirée par Alucard, un personnage de la série de jeux vidéo Castlevania.

Source
Les cartes Sliver Queen, Sliver Overlord, Sliver Legion, Sliver Hivelord, The First Sliver et Thrumming Hivepool, voire en réalité le type de créature Sliver, semblent être tout droit inspirées de la créature du film de science-fiction "Alien".
On peut en effet voir de nombreuses similitudes comme l'aspect allongé de leur tête, le caractère "grouillant" de leur expansion, leurs facultés d'adaptation, leur socialisation autour d'un essaim géré par une reine ou bien par la créature numéro 1; mais aussi la panique de voir leur nombre croître et une destruction totale comme seule option de victoire... Les Slivoïdes sont à Magic ce que le monstre d'Alien est à la SF : une calamité à vite gérer !

Source 1 - Source 2
L'illustration de Jason Rainville pour la carte Sinister Waltz, de l'édition Innistrad Crimson Vow Commander Decks, est inspirée de la scène du bal dans le film Van Helsing de 2004.

Source - Extrait du film
La carte Standing Troops, de l'édition 7th Edition et illustrée par Gary Ruddell, paraît être inspirée de l'affiche du film de John McTiernan "Le treizième guerrier" sorti 2 ans plus tôt que cette édition : l'acteur Antonio Banderas prend une pose que l'illustrateur reproduit pour le personnage de droite. Reste à savoir si les deux autres sont quant à eux aussi inspirés d'une affiche cinématographique.
L'apparence de Jonathan Harker sur Jacob Hauken, Inspector, de l'édition Innistrad: Crimson Vow et illustré par Slawomir Maniak, est inspirée de Keanu Reeves dans le film Dracula de 1992.
La carte Mischievous Catgeist et son verso Catlike Curiosity font référence à la curiosité proverbiale des chats, ainsi qu'à la carte Curiosity pour leur effet déclenché.
Il en est de même pour les versions rééquilibrées de ces cartes : A-Mischievous Catgeist et A-Catlike Curiosity.

Source ("an ability that R&D calls "curiosity" (a saboteur draw trigger). Curiosity is primary in blue [...]")
La carte Liliana's Contract est inspirée du mythe de Faust, rendu célèbre par Goethe : Faust est un vieil érudit qui pactise avec le Diable (par l'intermédiaire du démon Méphistophélès, voir aussi cette anecdote) à l'aube de sa mort, lui donnant son âme en échange d'une nouvelle jeunesse.
Malgré qu'elle ait vaincu ses démons (Settle the Score), Liliana Vess, telle Faust, n'échappe pas à son contrat et se retrouve face à son Diable (In Bolas's Clutches) ...
La carte Krothuss, Lord of the Deep renvoie une nouvelle fois au mythe de Lovecraft, Cthulhu : c'est par un rituel que le monstre endormi se réveille des abysses, tout comme ici Runo Stromkirk semble réveiller Krothuss, Lord of the Deep. L'apparence de Krothuss est très proche des nombreuses dépictions populaires du monstre Cthulhu.
Les cartes Geralf, Visionary Stitcher et Stitcher Geralf sont directement inspirées du personnage de Mary Shelley dans son roman Frankenstein : le médecin Victor Frankenstein, qui s'aventure dans les inconnus de la médecine jusqu'à créer un être vivant à partir de corps morts ; ce qu'est donc le personnage de Geralf qui, ici aussi sous les attributs de chirurgien (tablier, gants, tenue), crée des zombies. On peut d'ailleurs s'en assurer en examinant le schéma qu'il tient en main sur la carte Inspired Idea (voir cette anecdote).
Le cinéma d'horreur a été source d'inspiration pour certaines cartes de l'édition Innistrad: Midnight Hunt. On peut ainsi faire des parallèles entre :
Fleshtaker et les films du genre Slasher movie ;
Phantom Carriage et le film du même nom "The Phantom Carriage" (1921) ;
Heirloom Mirror et le film "Candyman" (1992), le film Beetlejuice (1988) (voir cette anecdote) ou bien encore le mythe de Bloody Mary (voir cette anecdote) ;
The Meathook Massacre et le film "Massacre à la tronçonneuse" (1974) ;
Vengeful Strangler et le film "The Hands of Orlac" (1924) ;
Consuming Blob et le film "The Blob", en français "Danger planétaire" (1958) ;
Rise of the Ants et le film "Them!", en français "Des monstres attaquent la ville" (1954) ;
Tapping at the Window et le film "La révolte des Triffides" (1963).

Source : Ethan Fleischer (@EthanFleischer), 11:01 PM · 11 sept. 2021 a écrit :
Innistrad: Midnight Hunt card-by-card thread! I'll talk about various cards in the set, which I led the Vision Design team for. #WOTCstaff #MTGMidnight 1/X

Phantom Carriage: This is one of many references to classic horror films... 2/X
In this case, to the extremely bleak and gloomy 1921 Swedish film, The Phantom Carriage. 3/X

The Meathook Massacre: This is a reference to the 1974 American film The Texas Chainsaw Massacre. As we make more and more cards set in our horror plane of Innistrad, we'll occasionally dip into types of horror other than Gothic horror. 5/X
That includes the slasher genre, which Texas Chainsaw is a classic example of. I keep joking that we'll eventually have to move the camera back to reveal the Province of the Promiscuous Teenagers. 6/X

Consuming Blob: Another classic horror film reference! 10/X
This one is the 1958 American sci fi/horror film, The Blob, about an extraterrestrial, well, blob, the grows and consumes until people figure out how to kill it. 11/X

Rise of the Ants: Another, 'nother classic horror reference! 12/X
This one, I haven't actually seen, but it's the iconic 1954 American B sci-fi/horror movie, Them! 13/X

Vengeful Strangler: This card was inspired by the 1924 silent Austrian film The Hands of Orlac. 17/X
In the film, the murderer's hands didn't float around disembodied; they were grafted onto a pianist who had suffered an accident, but the basic story is the same. 18/X
La carte Rot-Tide Gargantua porte le nom de Gargantua par référence au personnage du roman éponyme de Rabelais. Dans son roman, Gargantua est un géant connu et reconnu pour son appétit glouton.
Sur l'illustration de Rot-Tide Gargantua, on voit très bien ce trait d'appétit glouton avec ce kraken qui veut dévorer ce qui semble être des chèvres, ce qui fait là encore référence aux aventures de Pantagruel, fils de Gargantua, qui lors d'un voyage maritime, est témoin de la négociation que son ami Panurge a avec un berger au sujet de moutons : ce qui donna ensuite l'expression "mouton de Panurge".
Elspeth, Sun's Nemesis porte une armure transpercée au plastron. En effet, Heliod, God of the Sun la choisit un temps comme sa championne, Elspeth, Sun's Champion, après sa victoire (Vanquish the Foul) contre Polukranos, World Eater. Cependant, après qu'elle eut vaincu aussi Xenagos, God of Revels sous ses encouragements (Gods Willing), Heliod la trahit pourtant et la tua aussitôt la paix revenue sur Theros, car il craignait son pouvoir (capable de tuer un immortel (Deicide) grâce à son arme Godsend).
Ainsi, Elspeth porte désormais le nom de Sun's Nemesis car à son retour des morts, armée de Shadowspear, elle se venge d'Heliod, Sun-Crowned ("némésis" signifie "vengeance divine"), qui fut donc vaincu à son tour (Heliod's Punishment), comme on peut le voir sur la version borderless d'Elspeth, Sun's Nemesis, d'inspiration des statues et des fresques narratives de l'Antiquité.
La carte Esika's Chariot est inspirée du char de Freyja qui, dans la mythologie nordique, est tiré par deux chats bleus, nommés Thófnir et Högni, ou Brundr et Kælinn.

Autre interprétation possible dans la mythologie nordique, mais moins plausible, il s'agirait d'une référence au char solaire, qui est une allégorie cosmologique symbolisant la course du soleil dans le ciel. Il est conduit par la déesse du soleil Sól et tiré par les deux chevaux Árvakr et Alsviðr, qui sur la carte Esika's Chariot sont des chats :)

Source ("Freya's Chariot that was pulled by cats")
La carte Goldspan Dragon est un clin d'œil noble à Smaug, gardant son trésor, dans l'univers de J. R. R. Tolkien.
Malgré ce que l'on peut penser de prime abord, la carte Singing Tree est inspirée elle aussi d'un conte un peu oublié des Mille et Une Nuits.

Nous trouvons originellement l'Arbre qui chante dans le conte "Les sœurs qui enviaient".

Le sultan, Khosrouschah, errait déguisé dans sa ville lorsqu'il entendit trois sœurs parler de leurs futurs maris hypothétiques. Amusé, il décide de réaliser leurs rêves éveillés, en mariant l'ainée avec le boulanger royal, la seconde avec le cuisinier royal, et épousa lui-même la plus jeune des sœurs.

Toutefois, les deux plus âgées devinrent vite jalouses de leur jeune sœur. Lorsque cette dernière donna naissance à un fils, elles le laissèrent dériver dans le canal et le remplacèrent par un chiot. Elles firent de même après la naissance de son deuxième fils, puis de sa première fille. La jeune sœur, épouse du sultan, fût emprisonnée et humiliée.

Cependant les trois enfants, après leur dérive sur le canal, furent adoptés par un jardinier et purent rester ensemble. Ils s'appellent Bahman, Perviz et Parizade.

Les trois enfants grandirent, et devinrent de jeunes adultes vivant toujours avec le jardinier dans une maison accompagnée d'un jardin somptueux. Ce jardin était leur fierté. Un jour, une dévote confia à Parizade qu'il manquait trois choses pour que ce jardin soit le plus beau jardin du monde. Il fallait l'agrémenter de l'Oiseau qui parle, une créature si singulière, qu'elle attire autour d'elle tous les oiseaux chanteurs du voisinage afin de l'accompagner dans ses chants. La deuxième chose est la Source dorée, de laquelle une seule goutte versée dans un bassin suffit à le remplir immédiatement, et à faire s'élever en son milieu une fontaine, qui jaillit continuellement sans que le bassin ne déborde jamais. La dernière chose étant l'Arbre qui chante, dont les feuilles sont autant de bouches, qui forment un harmonieux concert de voix différentes, et ne cessent jamais...

Les trois enfants partirent un par un à la recherche de ces entités magiques... un par un, car le voyage était périlleux et la dévote avait omis de dire que l'Arbre qui chante avait aussi le pouvoir de transformer en pierre les personnes entendant sa mélodie, ce qui arriva aux deux premiers d'entre eux.

La capacité de Singing Tree permettant de réduire la force d'une créature à 0 est donc inspirée directement de cette caractéristique de pétrification !
La carte Drop of Honey puise ses inspirations dans un conte philosophique arménien, délivrant un message de paix.

Il s'agit du conte "La Goutte de miel" (disponible sur des blogs ici ou ), repris par plusieurs auteurs dont Séta Papazian (1982, 2015), Krystin Vesterälen (2011) et Vincent Dès (2005) ; ce conte est lui-même inspiré par un poème de Hovhannès Toumanian (1909). Outre le nom, le mécanisme de la carte et son coût de mana trouvent leur explication au sein de cette histoire.

Le récit nous présente un berger qui achète du miel chez l'épicier. Celui-ci fait tomber une goutte de miel. Une mouche pique dessus. Le chat de l'épicier écrase la mouche. Le chien du berger saute sur le chat. Le conflit s'étend ainsi à l'échelle des royaumes, entraînant mort, famine et misère. Longtemps après, on se demande encore comment cela a commencé...

Dans le conte, le plus faible est toujours supprimé par plus fort que lui, qui sera également supprimé par plus fort que lui : c'est ce mécanisme d'escalade qui est repris dans celui de la carte. Si tout est parti d'une seule petite goutte de miel, une chose qui peut paraître insignifiante, sur nos tables cela démarrera avec un enchantement qui ne coûtera qu'un seul petit %G !
Le texte d'ambiance de la carte Heated Debate est une référence à un mème anglais "I Studied the Blade".
Le nom anglais de la carte Embrose, Dean of Shadow est une référence au catcheur américain Dean Ambrose, aujourd'hui connu sous le nom de Jon Moxley.

Source
Les illustrations des cartes Titania's Song et Into the Story, respectivement par D. Alexander Gregory et Jason Rainville, font référence à une œuvre du peintre Arnold Böcklin, qui est l'Île des morts.
Le nom et l'illustration de la carte Storm Seeker sont inspirés de l'épée Storm Bringer, épée légendaire dont la lame est gravée de runes, apparaissant dans le Cycle d'Elric par Michael Moorcock.
Les illustrations des cartes Can't Stay Away et Nine Lives, avec neuf chats figurés, font référence à la superstition, présente dans de nombreux pays, que les chats auraient neuf vies.
Similairement, les mécaniques des cartes Nine Lives et Nine-Lives Familiar, centrées autour du nombre neuf (nombre de coups que l'enchantement ou de morts que la créature peuvent respectivement endurer, la dernière étant fatale), font également référence à cette superstition.
La carte Heirloom Mirror, de l'édition Innistrad: Midnight Hunt et illustrée par Josh Hass, fait référence, par sa mécanique et son texte d'ambiance, au mythe de Bloody Mary.
Cette légende urbaine d'invoquer un esprit en répétant son nom plusieurs fois se retrouve également avec le film Beetlejuice (voir cette anecdote) ou bien encore le film Candyman (voir cette anecdote).
Les cinq cartes Creature Guy, Save Life, Deal Damage, Spell Counter et Kill! Destroy!, de l'édition Unhinged, forment un cycle appelé "Gotcha" ; de plus leurs textes d'ambiance - pris dans cet ordre - forment un limerick, poème humoristique en cinq vers rimés (rimes aabba), dans presque le même ordre de couleurs que celui paru dans l'édition Unglued (voir cette anecdote).

• [a] There once was a player named Quinn, …
• [a] Who consistently managed to win.
• [b] Until he got singed …
• [b] Playing Unhinged, …
• [a] Getting "Gotcha'ed" again and again.

Source 1 (#20. There Once Was a Cycle from Unglued . . .) - Source 2 (Phyrexian Librarian - "I should also note this card, which punishes players for saying certain words, is an early precursor to the gotcha mechanic.")
730 anecdotes trouvées
Page / 31