La guerre des mères III
Le piège ! Et l’hommage !
écrit par Maxime Conjard


      Olivier était, comme tout bon joueur de Magic qui se respectait et qui possédait Internet, un fada de l’écran ! Tous les soirs en rentrant du lycée, après avoir entendu 2 au carré multiplié par le cosinus de l’angle donc la tangente... etc., il voyait avec soulagement :




Il y restait des heures et des heures jusqu'à ce que ses parents interviennent et disent :

Tu as vu l’heure qu’il est, je t’avais dit pas plus tard que 20h30 et devine quelle heure il est maintenant 20h40, tu n’obéis à rien vraiment quel sale gosse tu es !

Il le supporta une fois, deux fois mais la troisième n’en puit plus : il craqua !
Olivier éteignit alors l’ordinateur à la barbare, comme l’on dit par chez nous, c'est-à-dire comme ça :




Olivier s’enfuit ensuite dans sa chambre, et commença à ruminer sa vengeance, il ne pouvait tolérer un tel affront ! Tous ses potes qui jouaient à Magic restaient plantés devant leur pc jusqu’à 4 heures du mat’. Ils y déconnaient sur le Général de Magic-ville et discutaient calmement de sujets philosophiques sur le oik en buvant des canons de et du K-fé pour tenir le coup. Et lui Olivier, était privé de tous ces plaisirs simplement à cause de parents qui ont trois générations de retard, dès qu’on leur parle d’Internet. Mais la persécution ne s’arrêtait pas à Magic, Olivier ne voyait jamais ses petits camarades sur MSN car vous pensez bien, à 20h30 ils ne sont pas encore connectés, il fallait vraiment faire quelque chose.
La tentation était grande de demander à un de ses – potes - qui – ont – des – parents – pas – trop - atteints de lui envoyer un [censored] 1* virus qui tue tout sur son ordinateur, mais tout compte fait se serait lui qui en ferait les frais donc il préféra renoncer.


C’est alors que mûrit une idée dans son esprit, un plan machiavélique pour abuser de la confiance de ses parents, si tant est que ceux-ci en mettent un tant soit peu en lui.
Sa mère, dans trois jours avait une réunion Tupperware, moment où elle dépensait plein de tunes grâce ou plutôt à cause d’un commercial efficace qui la convainquait de l’utilité d’une pince à cornichons nains, celle-ci étant beaucoup plus pratique que la pince à cornichons dit "normaux" (elle allait y passer la nuit et toute la journée suivante). C’était une occasion en or, il emmènerait courir son père dans les coteaux voisins non pas pour le perdre, non olivier n’était pas aussi sadique mais pour le fatiguer en ayant loué, au préalable, une cassette de Les oiseaux se cachent pour mourir, motif évoqué :

Je veux regarder à tout prix ce film papa !!!!! S’il te plait.

Là le père d’Olivier avait du se dire : Meugneu meugneu meugneu, voilà où ça mène les cartes Magic, maintenant ça lui prend, il veut regarder ce film, je sens que je vais m’endormir devant dès la première minute, enfin c’est pas grave il s’en contentera !

Pendant ce temps Olivier, comme s’il pouvait lire dans les pensées de son père, pensait : Endors toi bien vite mon papa chéri, j’irais encore plus vite squatter sur Internet jusqu’au bout de la nuit (air connu)

Le jour J arriva, Olivier avait mis tout en œuvre pour que tout se déroule comme prévu. Et effectivement, son papa s’endormit au bout de 10 minutes, après avoir fait exploser trois bisons 4 dans les oreilles de son père pour s’assurer qu’il ne se réveillerait pas, il alla sur Internet. Tout allait bien jusqu’au moment où :




Durant toute la nuit, la page resta introuvable, les nerfs d’Olivier furent mis à rude épreuve.
Il tenta tout ce qu’il connaissait, reboota 50 fois son PC, insulta le bon dieu, et rediffusa 3 fois Les oiseaux se cachent pour mourir pour tenir son paternel endormi.
La justice, mes amis, dans ce monde, est inexistante et je suis sûr que quelque part, derrière son PC un dictateur dont je ne citerai pas le nom (par peur des représailles) rit de son rire cruel en pensant : Jamais on ne fraudera tant que je serai là.




NDLA à la NDLR de cette article : La censure mon œil qu’elle existe pas et ça c’est quoi ! Vraiment le régime totalitaire en place si je ne me retenais pas je vous jure que...

NDLA : les personnages, au risque de me répéter, sont fictifs, et si certaines personnes se reconnaissent dans cette article, c’est TOUT A FAIT involontaire et je ne peux en aucun cas être incriminé pour diffamation.



Partie II : Une conclusion, un hommage


Une conclusion, un hommage

Un jour, pour son malheur
Cela frappa son cœur
Son génie de frère
Le gagna, quel calvaire

Il a été déchu
De par son frère grandi
Par les dires du vaincu
Promettant Line Sivvi


Cette victoire lui donna
Contre son frère aux abois
L’importance que comme toi
Plus jamais elle n’aura

En effet l’oubliant
Pour à son frère vaillant
S’allier et former une paire
Il délaissa sa mère

***

Le monde, ils écumèrent
Les PT ils gagnèrent
Ils n’ont pas d’égaux sur Terre

Même leur mère se prosterne
Ils ne combattront plus
Leur gloire n’aura de terme

Le monde est à leurs pieds
La guerre des mères prend fin
Enfin ils ont gagné


Voici un petit poème pour rendre hommage à des personnages (fictifs) qui, je pense, le méritent. Autant l’un que l’autre, par contre je tiens à m’excuser auprès de leurs parents, tout aussi fictifs, car les personnages auxquels je les assimile ne sont pas très charmeurs. En même temps j’ai essayé de réaliser quelque chose le plus proche de la réalité, j’espère que personne n’a été choqué.