[Leg] Mangoustes au GP Madrid
7-2 ; 6-2 ; 400$
écrit par Yann Barsamian


      
0. Préparatifs.


Tout commence avec ce topic créé par Rompeprop en novembre 2009, qui me donne envie de venir à ce diabolique GP Madrid, le week end dernier.

La dernière fois que j'ai fait un Grand Prix, c'était en 2005. C'était aussi en Legacy, et c'était par chez moi : le fameux GP Lille. J'avais fait le tournoi avec tradewindrider. On avait dormi chez mes parents puis on était partis jusqu'à Lille en caisse. Les ressemblances entre le GP Madrid et le GP Lille sont nombreuses : même format, mêmes défaites à la con de combo contre gobelins, mêmes marches arrières pour chercher des places de parking, et mêmes dédicaces br0k3n.

A l'époque cependant, je n'avais pas fait de performance. Maintenant, je sais comment faire. Déjà, il faut commencer par lire le guide du jour 2 au GP par Hugoken. Pas pour les techs, mais pour passer un bon moment :) La grosse idée, c'est qu'il faut des points de moral. Et là il a raison ! On ne fait pas de bon tournoi sans un bon fan-club : je motive donc les troupes. La ZS's team d'il y a deux ans se retrouve donc au complet : quaker et André (qui nous avait hébergé lors du PTQ Hollywood, R.I.P. extended goblins) sont au rendez-vous. On discute du fait d'aller à Madrid en caisse, mais Philippe préfère y aller en avion avec sa douce. Eliott mon coloc' se joint au road trip et, quelques jours avant le GP, grève des contrôleurs aériens : Rompeprop tire la gueule ! Je lui dis qu'il n'a qu'à venir en caisse avec nous, et c'est parti.



1. Le choix du deck.


A l'époque de l'annonce, je voulais jouer Pox et André Burn. J'avais commencé sur une liste Pox de Fevin. Javais testé à peu près toutes les cartes rentrables pour aboutir à une liste complètement improbable . En fait, un mec à Madrid a du builder relativement la même liste que moi et se retrouver au J2, puisque Tim Willoughby dans son "Day 2 Metagame Breakdown" nous dit qu'il y avait, je cite "even a Life from the Loam lands engine with Cenn's Enlistment".

André lui aussi optimise son deck burn, en passant par une version Babioles entre autres. Cela dit, au fil du temps on parait peu convaincus de faire une perf' avec burn, et on se dit pourquoi pas jouer Berserk Stompy. Finalement, il a joué Eva Green, en regrettant les cartes de side de Berserk Stompy. Personnellement, j'ai failli opter pour Team America, pour finalement jouer Seuil sur les conseils de Fevin, une semaine avant le tournoi :



Quelques choix :

Percesort est définitivement vraiment une très bonne carte de Legacy et me fait gagner des parties contre tous les decks du format. Grâce à elle j'ai contré les Contrainte de ANT, les Fiole d'Æther de Gobelins et les Ordre naturel de Bant. Chose que ne faisait pas les Collet à sorts de la version de Fevin (tout ça pour contrer des Tarmo, non mais osef des Tarmo adverses, on joue des Tarmo et des blasts !).

Note mentale : quand vous jouez cette carte, avant le tournoi on vous regarde avec des grands yeux "Non mais tu sais Yann, les listes de Seuil ont évolué depuis 2004". Quand vous jouez cette carte en tournoi, on ouvre les grands yeux pour savoir ce que ça fait, et puis comme ça fait super peur, ça vient se prendre des Hébétude et des Salve élémentaire rouge, ou alors ça épure derrière un Remue-méninges ou une Contemplation, en plus de donner le seuil super vite.

Crypte de Tormod fut également une carte magique, meilleure que le Piège vorace. Ca flingue le cimetière de dredge alors qu'il n'a pas mis 3 cartes au cimetière (typiquement via le Diablotin putride), ça booste le Tarmo.

Diversion est certainement la meilleure carte de la réserve contre Naya (surreprésenté dans la salle : 20% au J2, à croire que les espagnols ne jurent que par ça) puisque pour on fait du CA de +1 en butant une bête sur les blasts adverses.

Décimation enfin, la secret tech de Fevin contre CounterTop. J'avoue que si je l'avais piochée à la 3e partie de la ronde 7 du jour 1, j'aurais gagné.



2. Road Trip : Toulouse-Madrid en twingo jaune.


Jeudi soir, les préparatifs du road trip : les sandwiches. On discute des choix stratégiques dans le match-up, et Rompeprop propose un bouche-à-bouche du pâté pour sortir le pâté de sa boite. Un choix qui se révèlera payant.

Vendredi matin, le copilote décide de passer par Pau. Je décide que Pau, c'est beaucoup trop à l'ouest et qu'on peut passer en Espagne normalement bien plus proche de Tarbes. Evidemment, mon copilote me regarde avec de grands yeux "mais Yann, Pau, c'est juste à côté de Tarbes". C'est moi qui conduis, j'ai donc raison, et on évite Pau. Du coup, on décide de prendre la nationale une fois Tarbes passé. C'est alors le drame : Lourdes approche et on décide de s'arrêter à la grotte. Une fois arrivés, on teste différentes techniques de skill : boire l'eau, tremper l'index gauche, tremper les deux mains, tremper les cartes. Sauras-tu retrouver les techniques qui permettent de faire jour 2 à Madrid ? Indication : nous avions décidé que 50% de la voiture devrait faire jour 2. Et nous avions bien entendu raison.

A midi et demi, après cet arrêt à Lourdes, nous reprenons donc la route vers l'Espagne : si proche et pourtant si lointaine, quand retentit un "putain les gars, ça fait 6h qu'on a démarré... et on est toujours dans les Pyrénées" à 16h. Non mais Eliott arrête de nous déprimer là ! Effectivement, dans le matchup twingo / frontières, nous avions oublié de packer les bonnes cartes contre Montagne enneigée : on se prend des Lavalanche et des Demi-tour. On décide alors, sur une idée d'Eliott, de lancer le jeu des proverbes "entre tes seins" + "dans ton cul". L'idée étant de prendre un proverbe, et d'y ajouter ces deux choses. Par exemple, le gagnant du road trip par André, "Pas de nouvelle entre tes seins, bonnes nouvelles dans ton cul". Ce qui est assez dingue, c'est que ça marche avec quasiment n'importe quel proverbe. A 17h10 (ce qui a laissé à Eliott un bon 10 minutes de "textos soirée gratuits", bien fait pour lui de pas en avoir eu plus), on passe la frontière. Le fameux arrêt "juste après la frontière" que je devais m'octroyer depuis midi et demi arrive enfin à 17h30, au milieu des champs. Vient alors un magnifique "Quand il n'y en a plus, il y en a encore." A ce moment là, le portable de Rompy décide de lâcher.

Une fois repartis, je constate que les limitations en Espagne sont toujours 10 km/heure en-dessous des limitations en France hors des villes. Je constate aussi que les espagnols roulent 10 km/heure plus vite qu'en France. Au bout de quelques kilomètres, je me fais à cette réflexion, et décide d'adapter mon style de conduite. J'arrive à plutôt bien comprendre le style espagnol, même leurs panneaux mythiques "Vos phares, n'est-ce pas ?" en sortant de tunnel. Arrivée probable à Madrid : 21h37. Ah non. Plutôt 22h37.

Arrivés à Madrid, je me sens plutôt dans mon bain et arrive même à me faire klaxonner par la population locale. Je loupe par contre le permis espagnol de justesse en n'arrivant pas à passer quand le feu est rouge. Désolé, je veux bien plein de choses mais ça je n'y arrive pas.

22h37 : nous sommes arrêtés sur un passage piéton pour trouver notre chemin. Comme prévu. Une heure plus tard, nous sommes à l'hôtel. Une connexion wifi de dernière minute permet à Rompy de joindre son pote Christian qui a failli louper le GP à cause des grèves. Entre temps, je ne préfère pas raconter les manœuvres en twingo jaune. Il faut simplement savoir que les gardiens de nuit et les parkings payants ne sont pas nos amis.



3. Day 1.


Ronde 1 : mon adversaire se prend 2 game loss pour tardiness puis player no show. C'est la merde pour les op match win que je me dis, mais bon chatte. Mon voisin, également français avec un counter top pimp, me dit que "pff déchatte, j'étais venu pour jouer". Mais piano quoi, mec, il te reste au moins 8 voire 16 rondes pour jouer... là t'as juste une win gratos.
1-0-0

Ronde 2 : mon adversaire joue Dream Halls, mais surtout mélange comme un dieu, me forçant à mulligan 4 (pas de terrain, pas de terrain, pas de terrain) à la 3e partie.
1-1-0

Ronde 3 : je pars au fond de la salle, plutôt confiant. Je tombe effectivement sur un noir vert Fausse guérison / Prédateur kavru. Il arrive quand même à m'en voler une.
2-1-0

Ronde 4 : je gagne contre Naya. Jitte, même Foil Française quand t'es espagnol, c'est vraiment trop nul quand t'as pas de bêtes. J'ai tout de même perdu un Tarmogoyf sur une Fireblast (pas de Rituel au cimetière). J'ai voulu Forcer mais il avait une REB. Le salaud.
3-1-0

Ronde 5 : je gagne contre Bant sur un play magnifique : il attaque avec double Tarmo + Rhox war monk. Je Submerge son Tarmo, bute l'autre avec double mangouste, et prends 3. Il se dit que ça va être dur de me finir, alors décide de joue Natural Order en sacrifiant son monk. Je le spell pierce, il force, je le respell pierce. Merci mec !
4-1-0

Ronde 6 : je gagne contre mono red burn, avec une sortie Mythique T1 Mangouste T2 Tarmo T3 Tarmo + Blast, T4 t'es mort. Qui a dit que Seuil jouait bleu ? Je gagne une autre avec des Divert sur ses blasts.
5-1-0

Ronde 7 : je suis sous-appareillé et ça m'énerve. Je perds alors contre Dark Depths Counter Top. Après l'avoir bourré à la 1 sans rien voir de son deck, je me fais avoir à la deux sur double Thoughtseize, Duress, 20/20. Je rentre quelques cartes random genre Submerge pour son token, mais ne pense pas à Counterbalance (j'hésite tout de même assez longtemps à rentrer Krosan Grip puisque j'ai vu des explosifs, mais le deside au dernier moment).

Arrive la 3 où je vois une Counterbalance T2 chez mon adversaire, que je n'arrive pas à contrer. Il me Waste un terrain avec Countertop assemblé. Je Stifle sa capacité, il me montre sa Counterbalance, je dis "Yep, it triggers" et sans rien me demander il révèle la carte du dessus de sa bibliothèque. Je ne la regarde même pas et lui crie "Wait !" alors qu'il me l'a déjà révélée. Mon trick était de Dazer ma Stifle pour garder mon land car j'étais en death. Le mec me dit que c'était trop tard, appelle un Judge. Il explique au Judge que c'est inadmissible, que je dois jouer Stifle puis Daze en réponse à mon Stifle, j'explique au Judge que mon adversaire est un sale noob (bon ok, pas vraiment comme ça) et que je n'ai pas la priorité tant que Counterbalance n'a pas son trigger dans la pile et que donc je suis obligé d'attendre la capacité de Counterbalance pour y répondre. Mon adversaire commence à tchatcher en espagnol avec le judge, je l'arrête parce que ça commence à être pas fair play. J'ai la partie clairement perdue (j'ai pas de Grip ni de Decimate dans mon paquet sur cette partie), mais je me dis que je peux tenter soit d'énerver mon adversaire et de le faire misplay, soit d'aboutir au draw, car mon adversaire n'a vraiment plus rien en main à ce moment là et juste son Countertop assemblé. Le judge finit par me donner raison, et nous met un warning à tous les deux pour bad player communication. Et là, mon adversaire appelle le head judge. Je lui explique que diantre mec, les warnings c'est comme les contraventions, y'a rien de grave tant que t'en as pas trop (ok, je lui dis pas vraiment ça non plus). Mais le head judge arrive. "Alors les p'tits loups, expliquez à papa ce qui ne va pas qui mérite qu'on appelle monsieur le head judge ?". Mon adversaire explique qu'il est d'accord avec la décision du judge mais pas avec la sanction. Le head judge lui explique très paternellement que "mais mon grand garçon, c'est pas grave tout ça, c'est juste un vilain cauchemar, on va se rendormir maintenant". J'ai l'avantage psychologique sur la partie, malgré la top sur table.

Je me bats pour essayer de passer quelques sorts mais rien à faire : au tour décisif où je tente le tout pour le tout avec 9 manas en table et 8 cartes en main, il avait une carte de chaque cc au-dessus de sa bibliothèque et c'est gg.
5-2-0

Ronde 8 : je gagne contre mirror, j'ai le seuil avant lui ! :)
6-2-0

Ronde 9 : je gagne contre Bant à cause de son mulligan à 7 à la game 3. Cela dit, c'est tout de même pénible de devoir faire remarquer à son adversaire que non il ne peut pas payer le mana de sa Natural Order avec la Charmille qu'il vient de mettre. Je crois qu'à chaque tournoi que je joue mes adversaires font des trucs louches comme ça qui, sur inattention de l'adversaire, peuvent voler des parties. Bon, j'avais pas Spell pierce en main, mais si je l'avais eu et que je n'avais pas vu son erreur, je me serais fait bien avoir. On mettra ça sur le compte de la fatigue, et je pardonne vite son erreur quand je vois son mulligan 7 à la dernière partie :o)
7-2-0




4. Day 2.


Ronde 10 : je gagne contre bleu blanc Standstill, à coup de Flying vu qu'il a clairement le ground control avec ses manlands. C'était un matchup vraiment difficile avec un adversaire qui de plus jouait très bien (on se retrouve côte à côte à 5-2 un peu plus tard dans la journée). Entre les Grunt, les Silver Knight et les Meddling de side, ce fut rude. Et pourtant, ce sont uniquement les deux parties sidées que je gagne. J'ai pris cette fâcheuse habitude de perdre la 1 et de gagner les 2 suivantes depuis un bout de temps d'ailleurs :)
1-0-0
8-2-0

Ronde 11 : je gagne contre ANT sans aucun problème.
2-0-0
9-2-0

Ronde 12 : je gagne contre dredge car il se plante sur toutes ses premières Cabal Therapy et il anticipe les Daze en lançant tous ses sorts un tour plus tard. Je gagne la deux sur Tormod's Crypt.
3-0-0
10-2-0

Ronde 13 : je perds contre réanimateur sur misplay à la 3 : je ne craque pas de suite ma Tormod's pour virer le Sphinge du Vent d'acier du cimetière, et je prends Krosan Grip. En même temps il m'avait donné la première en disant bleu sur Iona (il s'est alors successivement pris 3 mangoustes et 2 foudres), donc je lui rends la 3e, c'est de bonne guerre.
3-1-0
10-3-0

Ronde 14 : je perds contre Naya sur full à la 1 et sur une Mental Note qui me vire Kitchen Finks + Submerge à la 3. Ca m'apprendra à les lancer sans avoir brainstormé auparavant.
Mon moral est au plus bas, et quand on remplit la fiche, j'ai le stylo sur la croix du drop. Mon adversaire (super sympa, d'ailleurs j'ai été vraiment content de l'ambiance sur le tournoi avec que des adversaires sympa) me convainc de rester.
3-2-0
10-4-0

Ronde 15 : je gagne contre Gobelins. C'est assez mythique d'ailleurs parce que je gagne le toss et en profite pour Spell Piercer une fiole T1, et je gagne la 2 en prenant le contrôle de son Goblin Chieftain pour le bourrer. Et ce n'est pas Wasteland tour 57 qui va le faire gagner (par contre, si j'avais pris Wasteland T1, j'aurais certainement pas gagné la 2 et on aurait dû jouer une 3e partie)
4-2-0
11-4-0

Ronde 16 : je gagne contre ANT, où j'ouvre une main magnifique à la 2 à base de Brainstorm Daze double Force double Volcanic Tarmogoyf. Je finirai par piocher mon mana vert tour 37, mais entre temps j'ai pioché mes 2 autres Forces et mes 2 Spell Pierce, donc bon malgré ses 3 Duress c'est pas suffisant. Lors du dernier tour où il peut me tuer, il sait juste que j'ai 2 Force en main, ne connait pas mes 2 dernières cartes. Je lui dit "2 Force of wills, 2 blue cards". Il me regarde, ne me croit pas, lance son Ad Nauseam, Force. Pact of negation ? Force. Je mentais pas mec !
5-2-0
12-4-0

Ronde 8 : je gagne contre Naya. J'ai eu l'habitude sur tout le tournoi de changer mon side selon si je commençais ou si je commençais pas (en gros, baisser ma curve quand je commençais pas), et à la 3 je décide de sortir la Clique pour rentrer Stifle, vu qu'il commençait. Fevin m'avait dit que Stifle ça servait à faire croire qu'on en jouait 4 à la 1, et à sortir après. Mais je sais pas pourquoi, là j'avais envie de la rentrer. J'ouvre la Stifle en main de départ. Il commence avec un magnifique tour 1 Plateau Kird Ape. Je le regarde mort de rire. Tour 2, il topdecke son fetch, je le Stifle et pars plutôt confiant sur la game. Lui joue Grim Lavamancer mais tour 2, je mets le Feu à son champ de bataille. Un peu plus tard il me REB une Mental Note alors que j'ai 2 Mangouste sur table mais sa REB vient s'empaler sur une Daze (il a d'ailleurs pris 3 Daze sur cette partie grâce au magnifique Stifle). Assez mythique quand même, prendre REB sur Mental note.
6-2-0
13-4-0

Là je me dis que c'est frais d'avoir gagné la dernière pour être in the prize, et André, qui est un tricheur qui avait regardé les standings à la fin de la ronde 7, m'a dit que si j'avais perdu, j'aurais quand même été in the prize. Il m'avoue ne pas m'en avoir tenu informé, parce que bon, c'est pas comme ça qu'on motive ses troupes ! On regarde les standings, et on voit que je suis le premier à 13-4, et qu'incidemment, si j'avais gagné au lieu de misplayer, j'aurais fait top8. Bah, ça sera pour la prochaine fois :)

On mate alors le quart de finale où Tomoharu Saito bourre son adversaire qui ne sait pas jouer Counter Top :p Je repars avec une petite dédicace en prime !



5. Night Trip : Madrid-Toulouse, en passant par Pau.


23h37 : nous venons de nous garer sur l'aire d'autoroute. Comme prévu.

1h00 : l'autoroute annonce avec une grande croix rouge que le passage vers la France est très certainement fermé dans 50km. On se dit que rien à foutre, on continue. Et le passage vers la France était ouvert. Que des blagueurs, ces espagnols...

Entre 2h et 3h, pour rester éveillés, on décide de jouer au jeu du "Pau". On ne sait pas très bien comment c'est arrivé, mais l'idée était de dire à chaque fois un mot nouveau où se prononçait "Pau". On n'avait bien entendu pas le droit à des mots qui partageaient une racine, un préfixe ou un suffixe contenant ce son. De poney (des nains) à apôtre (de l'Ordre du genévrier) en passant par (sceptre du) despote, il est vrai que ça tient éveillé. Mais alors pas grand chose de plus.

5h37 : nous sommes arrêtés à un feu rouge. Comme prévu. Juste après, tout le monde descend. Avion pour Thibauld, 50 minutes de sommeil pour André et moi.



6. The show must go on.


7h : lever, déposer André à l'arrêt de la navette d'aéroport. Et c'est parti pour enchainer avec une journée devant les élèves. "Bon les enfants soyez gentils, monsieur Barsamian là, il revient d'Espagne"...

Mon coloc' m'apprend qu'avec toutes ces parties gagnées, je suis à coup sûr à 1 bye, voire 2. Je viens de mater, à l'heure où j'écris ces lignes, je suis à 1984. C'est mon année de naissance, je vois ça comme un signe, et j'irai donc profiter de 2 byes à Bruxelles :)

See you soon !


PS : Ce report a été écrit à l'arrache, après de courtes nuits de sommeil (respectivement 5h30, 5h et 50 minutes les vendredi, samedi et dimanche soir), et il est probable que des private jokes soient en trop et des images en moins (pas le temps de voir avec Rompy pour les énormes photales d'Espagne). Je vous prie donc de m'excuser de ce report somme toute très middle, j'en suis parfaitement conscient.