acwi a écrit :
Il faudrait peut-être un exemple, une situation. On a pas forcement la même réaction face à un vieux crouton que face à un jeune bodybuildé.
Il est vrai que je suis resté vague mais c'est aussi pour ne pas trop s'embourber dans un exemple qui monopoliserait l'attention.
Je vais tenter d'y remédier :
- Un pote sort d'une gastro-entérite, un matin il se sent mieux. Le soir même, il fait une soirée (très) arrosée. Le lendemain, évidemment, il est malade comme un chien. Pour lui, c'est à cause de la gastro. Pour sa compagne, c'est à cause de l'alcool.
S'ensuit une tension, avec l'un qui ne reconnait pas qu'il aurait du y aller mollo et avec l'autre qui nie les effets de la maladie et l'affaiblissement qui s'ensuit...
- Grève à la fac. Elle bloquée comme il faut. Un anar tient le piquet devant une des rares entrées encore ouverte et filtre les passages. Un étudiant veut entrer pour accéder au bureau d'un de ses prof qu'il sait être présent (en gros, malgré la grève, il reste disponible pour assurer un minimum d'aide pour ses étudiants).
Le gréviste empêche l'étudiant d'entrer sous prétexte qu'essayer de suivre ses études est une tentative de casser la grève. L'étudiant prétend évidemment le contraire, en appelle à la libre circulation, à sa liberté individuelle. Le ton monte.
- Pendant la période "masque" du covid. Vous êtes dans un transport en commun et plusieurs personnes ne portent pas leur masque correctement. Notamment votre voisin.
Vous lui demandez de l'ajuster et il vous répond "
Ouais mais lui non plus, pourquoi vous ne lui dites pas ?"
- Vous êtes en vélo sur la piste cyclable et votre voie est occupée par une voiture a l'arrêt et son conducteur vous dit qu'il en a pour deux minutes. C'est la troisième fois aujourd'hui, c'est votre quotidien.
Vous lui faites la remarque qu'il n'a pas le droit d'être là et qu'il doit bouger. Il rétorque "
Et alors, t'es de la police ?!"
- (Le vécu perso) Un élève déclenche une alarme incendie. Tous les élèves désignent un de leur camarade. Ce dernier commence par dire "
c'est pas moi" pour ensuite se rétracter et dire "
j'ai pas fait exprès". Lorsqu'on lui montre le clapet en plastique à soulever pour pouvoir actionner l'alarme, il devient rouge et bafouille des prétextes divers.
Pour finir, une fois isolé avec le dirlo et ses parents, il repart dans le "
c'est pas moi" et ses parents le croient...parce que c'est leur fils qui le dit ! Et là j'en pouvait plus face à ce cas de contagion de mauvaise foi !
C'est des exemples en vrac et en gros, mais les situations sont infinies j'ai l'impression.
Au delà de l'opinion politique ou des croyances de chacun.e.s, c'est surtout le déni d'être pris la main dans le sac ou l'enculage du bon-sens et de la loi qui m'agacent.
Et donc : comment vous réagissez ?
Voilà, j'espère avoir été plus clair...
A+