Citation :
C est vrai. Mon propos au dessus prend un constat simple, hormis mon pere et ma belle mere qui sont retraité et moi car je vis seul, mes autres membres de ma famille proche refuserai categoriquement un recul de leur niveau de confort adieu le suv, adieu, les gros ecrans, adieu piscine privée, adieu la surconsommation.
Je comprends krikri, et la plupart des gens s'inscrivent dans cette réflexion là. C'est aussi pour ça que les nouveaux récits écologiques ESSAYENT (je dis pas que c'est un succès) de proposer des manières de vivre qui soient moins présentés comme des privations mais comme d'autres plaisirs et sources de satisfaction.
Le problème c'est que cette manière de vivre va changer et si ça se fait dans la violence et la douleur, ça sera brutal et potentiellement trop tard. Quand à ton dernier argument, tout aussi juste, il justifie l'inertie à tous les niveaux (individuel, cellule familiale, municipal, national...).
Déjà, le discours "je ne devrais pas prendre l'avion, manger de la viande rouge et avoir un SUV mais j'aime bien" je le préfère mille fois au discours de déni habituel. Ce discours de déni montre une incompréhension de la gravité de la crise, incommensurablement plus dramatique que les problèmes de sécurité (qui vont s'empirer avec mes migrants climatiques), les problèmes de terrorisme, les problèmes de santé publique (qui vont s'empirer avec le réchauffement climatique) etc et une incompréhension dramatique des ordres de grandeur (moins fréquent chez les gens qui ont une formation scientifique). Typiquement les gens qui me parlent du mouvement Colibri, des lumières, de leur box wifi et des déchets j'ai envie de les encastrer.
Pareil pour les leviers collectifs. Je comprends totalement que les gens de gauche et de les verts vous les considériez comme de grands malades que vous préféreriez euthanasier (je suis pas d'accord mais admettons) mais alors allez faire pression à vos élus de droite, pour que, sondage ou pas, ils fassent de l'écologie une priorité avec un plan de réponse cohérent ! En plus vous avez la chance, à droite, d'être favorable au nucléaire, probablement indispensable au mix énergétique de demain quand nous, à gauche, on est enfermé dans la logique débile de Greenpeace à ne pas comprendre ce qui nous tue le plus et le plus vite.