Citation :
Tu peux être de droite et reconnaitre que Fillon a fait de la merde.
Tu peux être de gauche et accepter les immenses problèmes JLM.
Tu peux être écolo et dénoncer des abus d'argent publics d'élus écolos.
Tu peux être pro-flic et reconnaitre un flic qu'à fait de la merde.
Alors je suis totalement d'accord avec toi Kiwifou, et je valide dans l'ensemble le sens de ton argumentation. Mais sur le oik je vois rarement des gens, peu importe leur bord politique faire des concessions.
Ensuite concernant l'incident, on partage pas tous le même point de vue sur ce que serasse une société saine sur le plan du monopole de la violence légitime.
Concernant mon opinion sur le sujet vous la connaissez :
Darkent a écrit :
ll n'y a aucune égalité entre les forces de l'ordre et les citoyens.
Les forces de l'ordre disposent du monopole de la violence légitime.
Cela signifie que ce sont aux forces de l'ordre d'estimer si la violence est nécessaire et de l'utiliser sur les citoyens.
L'inverse n'est pas vrai. Les citoyens n'ont pas à estimer quel degré de violence ils sont autorisés à utiliser, contre d'autres citoyens mais encore moins contre des représentants de l'ordre.
Les violences commises par les citoyens méritent donc une réponse de la part des forces de l'ordre et encore plus si elle est commise envers les forces de l'ordre.
Il n'y a pas à traiter à égalité la violence commise par les citoyens et celle commise par les forces de l'ordre SURTOUT si la violence est commise à l'encontre des forces de l'ordre.
Concernant la notion d'usage "proportionnel", elle est évidemment à géométrie variable selon celui qui l'utilise, mais il y'a le discours naïf et idiot de la part des ACAB, qui pense qu'un usage proportionnel de la violence c'est une tape sur les mains, et il y'a un discours réaliste.
Quand on est réaliste et surtout quand on sait comment fonctionnent les manifestants, on sait qu'il existe un degré de violence de leur part qui demande une réponse brutale, car sinon ils sont impossible à contrôler.
Bien que certains manifestants arrivent à se contrôler, certains manifestants ne comprennent aucune sommation et vont essayer d'aller le plus loin possible en termes de dangerosité, n'hésitant pas à blesser des représentants des forces de l'ordre.
Pour maîtriser ces personnes, il faut être brutal, il ne comprennent que ce langage, autrement ils continuent leurs violences et leurs dégradations.
Je dis ça avec évidemment comme présupposé, que le rôles des autorités c'est de maintenir l'ordre et d'éviter que des manifestations entraînent des destructions d'infrastructures et de matériels à usage publique, d'éviter le vandalisme, le saccage du mobilier urbain, du mobilier privé, des commerces, etc...
Si la manifestation est hors de contrôle, la réponse des forces de l'ordre dois être brutale et suffisante pour pacifier la manifestation, sinon c'est le chaos.
Je suis également effaré par le traitement médiatique de la question du monopole de la violence légitime et surtout, de l'attribution causale des violences.
Pour certains médias (je précise "certains", car la plupart ont fait des efforts sur le sujet), c'est souvent la faute aux autorités si y'a des débordements.
C'est en très grande majorité un mensonge et des manipulations politiques de la part des partisans de la gauche politique.
Dans toutes les manifestations avec débordements, les forces de l'ordre se font toujours attaquer en premier et certains sont blessés.
De manière générale, les dégradations et vandalisme interviennent toujours AVANT que les forces de l'ordre aient eu à faire usage de la force.
Le traitement à deux vitesses de ces violences fait que, si un manifestant perd un pouce, toute la presse va en parler pendant des semaines. Par contre un CRS blessé par un pavé, personne en a rien à foutre.
Ce traitement à deux vitesse est en train de s'estomper dans une partie de la presse mais il continue à avoir de beaux jours sur le service publique et, comme j'ai précisé dans mes messages précédents, sur certains médias mainstream pas trop orienté, prêt à mettre en avant n'importe quelle news pour faire du buzz.
Évidemment je ne suis pas pour que les forces de l'ordre puissent tout se permettre.
Il existe des bavures, on le sait. Même si je peux me montrer compréhensif par rapport à certaines bavures - comme l'explique Alain Bauer, un flic en banlieue il se fait régulièrement insulter et narguer par des dealers, il finira par craquer un jour - ça ne les excuse pas.
Il faut donc un organe de contrôle pour enquêter quand certaines actions paraissent border.
CEPENDANT. Le traitement médiatique ne faisant de zoom que sur l'agression du flic et jamais sur ce qui précède, dans la très grande majorité des cas, les violences commises par les flics sont des réponses proportionnelles aux agressions qu'il subisse ou au degré d'urgence qu'impose une situation.
Du coup désolé mais venir me dire OUIN OUIN les flics ont frappé des manifestants, la première chose à laquelle je pense c'est "OK, mais du coup, pour quelles raisons ?".
La première chose qui me traverse l'esprit c'est pas "pourquoi le flic est il violent avec le pauvre petit citoyen honnête" mais "qu'est§ce que ce manifestant a fait pour que le flic en arrive là" et parfois même, je dezoom "quelle situation a entrainé cela ?".
Même si je n'encourage pas le fait de tirer sur les citoyens et que je pense qu'il y'avait mieux à faire que de tirer sur ce mec de 17 ans (comme tirer dans le pneu), je ne m'attriste pas une seule seconde pour un mec qui s'apprête à commettre un délit de fuite.
Ensuite toutes les règles, tous les articles de loi qui existent n'empêchent pas qu'on reste des humains et dans des situations de panique on a du mal à se contrôler et à être lucide.
Ce qu'il faut se dire c'est que la seule chose qu'avait à faire ce gus c'était d'obtempérer, ce qu'il n'a pas fait.
Il a voulu jouer au cowboy avec un flic qui le braquait, il a récolté ce qu'il a semé.
Et je suis EVIDEMMENT en désaccord avec le droit français sur l'usage des armes à feu, comme vous commencez à me connaitre, selon moi il faut une réforme autoritaire profonde pour notre pays.