Le délai légal de l'IVG n'a rien à voir avec la "durée restante de privation d'utilisation de son corps". Le délai actuel est très variable selon les pays, et aujourd'hui il est surtout lié à 2 facteurs : l'éthique (acte qui s'apparente à ôter une vie du point de vue de la société), et les complications médicales (intervention médicale plus lourde au 2ème trimestre, et très lourde 3ème) et psychologiques possibles pour la mère.
D'ailleurs, au Québec, l'IVG est légale tout au long de la grossesse, sous réserve malgré tout d'acceptation par les établissements médicaux lors du dernier trimestre (stricto sensu la femme a le droit d'avorter à tout moment, mais en pratique très peu le demandent passés 6 mois, et les rares cas sont quasi exclusivement liés à des malformations non détectées). Ce qui va dans le sens de l'argument du violoniste, qui contrairement à ce que j'imaginais n'est peut-être pas si simpliste.
|