Une anecdote rapido
En 1989, un pote s'est fait voler son casque de moto à la piscine. Il porte plainte et finit par retrouver son casque tout seul sur une mobylette chevauchée par un beur de Trappes. Il retire sa plainte pour ne pas avoir d'embrouilles. Résultat le beur accompagné des ravageurs lui cherche des noises lors d'une soirée. C'est alors qu'il vient me chercher. On se faisait un bbq dans un champs. Furax d'être dérangé dans ma soirée je l'accompagne avec une lame. Et je mets un sauvage coup de pression au beur. Finalement la police arrive pour calmer le jeu et lui colle des TIG.
Le coup de pression était en gros : arrête tes conneries stp tu fais monter le FN. Fais ce que tu veux dans ta cité avec tes potes mais fait pas chier le peuple. Depuis de l'eau a coulé sous les ponts et les renseignements généraux n'existe plus. Maintenant, pour détecter les dérives, c'est directement la DGSI qui s'infiltre dans les mosquées salafistes. La cohabitation est tendue et les no go zones ne datent pas d'hier. Elles existaient déjà dans les années 80.
Aujourd'hui, pour rattraper des décennies de laxisme de la volonté politique de ne pas laisser une minorité pourrir la vie des quartiers populaires, on se retrouve avec des mesures extrêmes, des morts, des blessés et toute une population qui vit en marge de la société et qui ne se rend pas compte du malheur qu'ils créent.
Le barman qui me serre mon café tous les matins est propriétaire d'une maison à 300m d'une cité où les ados cassent les couilles du prolo qui rentrent du boulot. J'ai discuté avec un jeune rastaquerre de Paris qui a eu sa période de connerie qu'il regrette : brûler des voitures, agresser les gens dans la rue, fumer, boire, dealer. Aujourd'hui il n'a pas de diplôme, pas de boulot et touche le RSA. Et il n'est pas fier de lui. Mais au moins s'en est un qui a pris conscience de ses erreurs et qui cherche à s'intégrer du mieux qu'il peut dorénavant. C'est un grand frère. C'est un repenti qui essaie de décourager les jeunes de faire comme lui. Il ne faut pas les oublier les éducateurs qui animent ces quartiers et font bien souvent du bénévolat.
Donc, j'espère que ton apparemment il y en a qui s'en foute concerne les politiques et pas le peuple.
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