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le 24/07/2023 18:36 |
Comment le traitement de l'information peut faire paraitre des événements anodin ou cataclismique en fonction des choix éditoriaux totalement orientés. Des évènements d'une gravité extrème, des actes de guerre qui touchent plusieurs pays, traité comme de banals faits divers, et à l'inverse de banals faits divers poussés à l'extrême qui vont embraser l'opinion publique...
Citation :
Un général américain confirme que les USA ont fait sauter Nord Stream.
Le général Stanley A. McChrystal, quatre étoiles à la retraite, confirme la révélation fracassante faite il y a six mois par le journaliste Seymour Hersh.
Lorsque, en février dernier, le plus célèbre journaliste d'investigation américain, Seymour Hersh, a affirmé que les gazoducs Nord Stream avaient été détruits par la CIA à la demande de l'administration Biden, un profond silence s'est soudain abattu sur le paysage médiatique international.
Ce que disait Hersh était d'une gravité sans précédent : les États-Unis ont attaqué les biens d'alliés de l'OTAN !
Hersh était un trop grand nom, qui avait fait preuve d'une grande probité au cours de sa longue carrière. Il était donc difficile, voire impossible, de faire des compromis.
C'est pourquoi les grands trusts médiatiques ont choisi la solution de repli : boycotter les informations publiées par Seymour Hersh. Les ignorer, tout simplement.
(Personne n'étant intéressé par l'achat de l'enquête, Hersh a dû la publier sur le réseau Substack).
Parallèlement, plusieurs écrans de fumée ont été créés : en l'espace de quelques jours, de nombreuses informations et scénarios ont commencé à apparaître comme des champignons après la pluie pour brouiller les informations contenues dans le matériel de Hersh.
Par exemple, les auteurs du sabotage seraient des Russes anti-Poutine, alliés à des Ukrainiens (sans lien avec le régime de Zelensky), qui auraient affrété un yacht et fait exploser les oléoducs dans la mer Baltique par leurs propres moyens et avec leurs modestes pouvoirs privés.
Parallèlement, l'enquête officielle ouverte par l'Allemagne n'a donné aucun résultat.
Le plus étrange est que personne ne semble plus curieux de savoir qui sont les auteurs du plus grand attentat terroriste de l'histoire moderne, comparable seulement à l'attentat du 11 septembre 2001.
Et de la plus grande catastrophe environnementale de l'histoire, alors même que tout l'Occident se passionne pour la sauvegarde de la planète.
Depuis des semaines, le sabotage de Nord Stream a été oublié, alors que...
Lorsque Valuetainment Media est entré en possession d'un enregistrement en caméra cachée du général américain quatre étoiles à la retraite Stanley A. McChrystal.
Le général McChrystal a été commandant des forces d'opérations spéciales conjointes (JSOC) au milieu des années 2000, puis commandant de la Force d'assistance à la sécurité en Afghanistan (ISAF).
Il a été démis de ses fonctions par le président Obama après avoir formulé une série de critiques à l'encontre de son administration.
Le clip publié par Valuetainment Media commence par un discours de McChrystal sur la Russie, dans lequel il semble approuver l'idée de chasser Poutine du pouvoir :
"Il n'y a pas de meilleure solution en Russie. Je pense que Poutine doit partir, mais pour autant que je sache, personne n'est prêt à prendre sa place..."
L'hypothèse que le général soit poutiniste est donc exclue.
Dans le court enregistrement diffusé, on entend un homme interroger le général sur la possibilité de faire exploser les gazoducs Nord Stream.
Le général McCrystal répond que lui, comme son fils - qui travaille pour les services de renseignement de l'armée américaine (DIA) - ne croient pas que les Russes ou les Ukrainiens soient responsables du sabotage, comme on a essayé de le faire croire.
Le général souligne plutôt que l'explosion était dans l'intérêt des grands producteurs de gaz naturel, qui ont été épargnés d'un concurrent sérieux.
Et le plus grand producteur mondial de gaz naturel, ce sont les États-Unis, qui ont profité de la destruction du gazoduc reliant l'UE à la Russie pour commencer à exporter massivement du gaz naturel liquéfié vers l'Europe.
"Mon fils est le responsable de l'énergie à la DIA", précise le général McChrystal.
"Il ne croit pas que les Russes l'aient fait... Il ne croit pas non plus que les Ukrainiens l'aient fait. Il y a des gens qui en ont profité, et ce sont eux qui produisent du gaz naturel pour tout le monde."
Le général Stanley McCrystal déclare alors :
"Donc, si vous voulez vraiment être conspirateur, les États-Unis ont gagné plus d'argent que n'importe qui d'autre dans cette affaire. Vraiment, parce que nous avons été d'énormes bénéficiaires et que nous avons changé notre politique (énergétique étrangère). Nous avons commencé à livrer du gaz liquéfié à l'étranger (à l'UE)".
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