Alors merci Kaeru - je vois au final qu'on sera jamais d'accord, mais au moins on a pu dialoguer sans troll et ça vaut ce que ça vaut - maintenant je vais répondre à quelques points y compris d'autres personnes:
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Tu ne penses pas que le biais de ressemblance appliqué à ce contexte vient d'un passé raciste? (Colonisation, média discriminatoire envers la banlieue etc... c'est une vraie question hein ((My bad, tu en parles dans le paragraphe après))
Non, comme expliqué dans mon poste précédent, je pense sais d'où vient cette théorie et je remets en cause la rigueur scientifique et l’honnêteté intellectuelle des auteurs autant que la théorie en elle même. Je vais pas m'étendre là dessus, mais voici une
vidéo d'exemple.
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Je pense que le biais de ressemblance est dur à condamner moralement car il est souvent inconscient (racisme sans le vouloir comme on disait), cependant, il mène à des choses qui sont condamnable moralement (racisme systémique/discrimination) et donc mène à une inégalité en droit et devant la lois, même si inconscient, je dirai donc qu'on peu le comprendre, mais ne pas l'accepter.
C'est ici qu'on diverge, pour moi c'est pas quelque chose à combattre, car ce n'est pas une mauvaise position morale. Ce qui implique aussi notre désaccord sur le concept que tu qualifies de racisme systémique, qui pour moi n'est d'autre que la conséquence normale d'un clash civilisationnelle due à une population immigrée incorrectement intégrée. Donc non, je ne pense pas qu'il y a un biais inconscient à essayer d'éradiquer à coup de formation woke - il y a un effort d'intégration raté qu'on ne peut pas réparer. La seule solution c'est de l'estomper à long terme en réformant nos politiques migratoires pour que les futures générations d'immigrées s'assimile et en poussant sur le long terme les populations culturellement françaises à faire plus de bébé que les populations qui n'adhèrent pas aux valeurs du pays. Deux civilisations ne peuvent pas cohabiter dans un même pays, il faut que l'une assimile l'autre, il suffit de regarder chez les belges, les irlandais ou les canadiens à quel point la différence linguistique ou religieuse à été source de conflits et finis par une scission géographique.
On diffère donc sur le graal - une société multiculturelle omni-tolérante. Non seulement je ne partage pas cette utopie, mais de surcroît je pense qu'elle est inatégnable.
Pas mieux qu'en France j'imagine
Citation :
Dans ce cas, la bonne chose à faire c'est demandé aux minorités ce qu'elles préfèrent, et chez les militants et/ou personne touché le plus par ces discriminations, ils "préfèrent" pouvoir parler du racisme pour essayer de changer les choses
Les militants n'ont pas été élus et ne sont pas le porte-étendard de leur prétendue communauté, je te garantis que la vaste majorité des minorités vivent très bien malgré les obstacles sur leur chemin - et du coup forcément, vu qu'ils ont pas à se plaindre, tu vas pas les entendre. Mais c'est le problème de la politique en général: les wokisme est l'idéologie est partout où l'influence compte (entreprises, médias, etc.) et pourtant la gauche peine à faire 25% tous candidats confondus. Ca montre bien une decorrelation entre les demandes des activistes et les attentes de la population. Les minorités ne sont pas un bloc quasi monolithique qui soutiennent la lutte antiraciste.
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Et je peux comprendre si l'équité ça te parle pas, que si toi tu as réussi à surmonter tout ça, pourquoi les autres aurai un free-pass? Et c'est sûrement une différence empathique (je ne dis pas que tu n'as pas d'empathie hein, déjà j'ai dis "sûrement" donc c'est probable mais pas certains, et de plus c'est une question d'empathie pour ce sujet en particulier, les seules personnes qui n'ont pas d'empathie je crois qu'ils s'en tapent un peu de ces sujets en vrai !)
Je suis tout autant empathique. Je pense juste que plus l'obstacle est dure à franchir, plus l'ont en ressort grandit et utile à sa communauté (ses proches) et la société. Pour moi la chose empathique à faire c'est pas d'essayer de retirer tous les obstacles et les injustices, c'est de leur faire confiance et leur accorder le respect de penser qu'ils sont capables de les surmonter. Pour ça, il faut en effet de l'éducation, dès l'enfance, mais probablement pas pour enseigner la même chose que ce que tu veux enseigner.
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Une embauche ça se fait uniquement sur des critères de compétences. Ta méthode de sélection par approche statistique est efficace (dans une certaine mesure), mais n'est pas équitable, c'est pour ça qu'elle n'est pas légale. Pas simplement parce qu'on présuppose de l'intention raciste ou sexiste de l'employeur hein : l'idée c'est de donner les mêmes chances à deux individus également qualifiés d'être embauchés, absolument pas d'optimiser le processus de recrutement de l'employeur.
T'as mis les pieds un jour dans une entreprise? T'as passé des process pour les fameux postes de directions, ou de cadres à très haut salaire qui sont accusé de plafond de verre et de discrimination? C'est peut-être 20% de compétence et 80% de "fit". Le "fit" c'est la chose la plus importante en entreprise et c'est entièrement à la main du recruteur, s'il t'aime pas, il est pas forcé de te recruter même si t'es 2x plus compétents que tous les autres candidats. Les métiers qui paient bien et à responsabilité c'est pas des métiers de 35h, c'est du boulot où tu vas passer plus de temps avec tes collègues qu'avec ta famille. C'est la réalité et rien ne peut le changer. Donc dans les faits, le gars peut être raciste comme un porc, tant qu'il l'écrit pas noir sur blanc dans un mail "j'aime pas ce candidat parce qu'il est X,Y,Z" - tu pourras jamais le pénaliser légalement, ni le forcer à embaucher quelqu'un qu'il ne veut pas embaucher. Donc plutôt que de légiférer sur un fantasme de fonctionnement des postes à pouvoir, vaut mieux, focus sur sa propre personne pour être sûr de "fit" avec l'endroit que tu vises.
Et dernier point, dans les banques d'affaires les plus prestigieuses de Paris, y'a une sur-représentation de personnes issues du Liban et du Maghreb, mais rarement des Français d'origine étrangère. Ils sont l'élites de leur pays respectifs venu après le lycée ou la prépa étudier en France. Il n'ont pas tous le passeport français, mais pourtant culturellement tu aurais du mal à les différencier de leurs collègues qui n'ont pas de visa de travail. Je persiste et signe que c'est un problème de classe et pas de racisme.