Citation :
Dans la définition que tu as donné, qui est aussi la mienne, le racisme est une erreur morale provenant du concept nauséabond qu'une race est supérieure à une autre. Que sur la base de la couleur de peau, ont est intrinsèquement moins humain, plus animal, que la personne d'en face. Et pourquoi ce n'est pas moral? Car cela implique de renier les droits fondamentaux de l'être humain et donc de justifier un traitement animal envers cette personne.
Les mots on un sens, et malheureusement, j'ai l'impression que le concept de racisme en perdu le sien. Aujourd'hui on utilise le terme racisme pour simplement référer à une discrimination, peu importe en vers qui ou quoi. Et malheureusement, le choix est par définition une discrimination.
Oui je suis entièrement d'accord, ça a aussi été commenté par Birdish, Anonyme1 et Madmox !
Citation :
racisme vs un biais de ressemblance
Tu ne penses pas que le biais de ressemblance appliqué à ce contexte vient d'un passé raciste? (Colonisation, média discriminatoire envers la banlieue etc... c'est une vraie question hein ((My bad, tu en parles dans le paragraphe après))
Citation :
Un biais de ressemblance est-il, comme le racisme, condamnable moralement, et si oui comment faire pour lutter contre? Là je pense qu'on est probablement pas d'accord, mais je vais essayer de te convaincre. Pour moi, le biais de ressemblance est naturel et humain. Il est variable en fonction de la personnalité et de l'éducation, et à partir du moment qu'on dans un état ou les droits et les lois sont égalitaires, libre à chacun de faire son choix.
Donc le coeur du débat est ici, et je vais essayer d'y répondre !
Je pense que le biais de ressemblance est dur à condamner moralement car il est souvent inconscient (racisme sans le vouloir comme on disait), cependant, il mène à des choses qui sont condamnable moralement (racisme systémique/discrimination) et donc mène à une inégalité en droit et devant la lois, même si inconscient, je dirai donc qu'on peu le comprendre, mais ne pas l'accepter.
Et la seule solution valable pour lutter contre pour moi, c'est l'éducation, que ce soit de la population concerné par les discriminations, pour qu'elle puisse comprendre pourquoi elle est discriminée, et la population discriminante pour qu'elle soit consciente de ses discriminations (ce qui mène a quelques choses de condamnable moralement si on le fait de manière consciente, car c'est "injuste" mais c'est mon point de vue).
Citation :
l'indice de tolérance monte et je n'ai personnellement pas vécu autant de discrimination que mon père à mon âge.
ça doit être sûrement vrai pour une partie des personnes, mais c'est aussi faux pour toute population de banlieue, qui vivent autant, voir plus de discrimination que leur parent (surtout lié au fait que leur parents quand ils sont arrivés c'était pour bosser en France, eux sont nés dans une crise économique avec une moindre égalité des chances à l'éducation).
Citation :
En même temps, il a eu la bonne idée de me donner un prénom français, ça aide à s'intégrer, s'assimiler, et moins être affecté par un biais de ressemblance. Et puis, on va pas être d'accord ici, mais pour moi l'intégration et l'assimilation c'est une question de respect pour le pays qui nous accueil.
J'ai une anecdote comme ça avec mon meilleur ami, qui est blond et blanc, mais Kabyle avec un prénom français mais un nom très connoté maghrébin, on s'est fait contrôler une fois tard le soir par la police quand on buvait des bières alors qu'on était mineur, et tout ce passait relativement bien jusqu'au contrôle d'identité, ou ça a dégénéré...
Et je comprends ton point de vue de respect sur le pays qui accueil, c'est un point de vue partagé par beaucoup de personne qui ont plus de 60 ans en cité, le problème c'est que les moins de 60 ans, eux sont pas accueillis, ils sont nés ici, pas considéré français et avec des obstacles qu'ils ne devraient pas avoir à franchir, et au bled, ils sont considérés comme des français, encore comme des étrangers et cette crise identitaire créer une frustration légitime selon moi, un peu comme les harkis arrivés en France et traité comme moins que rien par les deux pays ("Ils crient la France on la baise, c'est opportun elle tourne le dos".)
Citation :
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on est passé en mode panique. Qu'on est aveugle face aux avancées des 60 dernières années
Et la dessus je suis d'accord avec toi, on oublie trop vite le chemin qui a été fait, cependant on oublie aussi vite le chemin qu'il reste à faire et les embûches sur la route (monté du nationalisme, populisme lors des élections, bouc émissaire dans les médias à chaque crise économique) c'est pas une courbe toute droite vers le graal, c'est un roller coaster.
Citation :
Donc la solution est l'assimilation afin de déconditionner les cultures des minorités pour les pousser vers les mêmes envies et aspirations que la culture dominante et suffisamment gommer leur différences culturelles pour que la culture dominante les intègre tels que les leurs...
Et ça j'en ai parlé plus haut, la crise identitaire, la frustration, le parcage dans les banlieues qui créer un repli communautaire et complique l'assimilation/intégration...
Question HS: comment voit tu l'assimilation aux UK, et penses tu que c'est un modèle réussi?
Question pas HS: comment devrait-on faire avec les minorités qui refusent de gommer leur culture au profit d'une autre (un peu comme les réactionnaires en France dès que la culture woke tape sur les valeurs françaises, car au final, ce que ces personnes ressente, c'est la même chose que ce qui est ressentie par certaines personnes de minorités durant l'assimilation)
Citation :
Les quotats, et la soit disant lutte contre le "racisme" systémique c'est le meilleurs moyen de diviser, et de continuer de sousligner la différence des minorités. C'est aussi sous-entendre qu'on est victime de notre sort, incapable de parvenir au succès en affrontant les épreuves comme les autres, qu'on a besoin d'aide, qu'on est quelque part inférieur... tien... on en revient à la définition originale du racisme.
ça j'en ai parlé dans ma réponse à Anonyme1, je m'autocite:
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y'a un paradoxe qui est:
- Trop parler du racisme et on voit tout dans ce prisme (donc on rabâche aux populations de couleur qu'ils sont de couleur et on "legitimise" certaines discriminations.
- Ne pas assez parler du racisme et on dit que ça n'existe plus dans notre beau pays des droits de l'homme.
Dans ce cas, la bonne chose à faire c'est demandé aux minorités ce qu'elles préfèrent, et chez les militants et/ou personne touché le plus par ces discriminations, ils "préfèrent" pouvoir parler du racisme pour essayer de changer les choses
Et pour ton dernier paragraphe, je le comprends totalement, et c'est très intéressant, et c'est très bien pour toi que tu es réussi malgré les obstacles et trouvé une identité qui te convient. Surmonter les obstacles c'est pas quelques choses de facile, et pas quelques choses que tout le monde peu faire aisément.
Par contre, il faut que tu comprennes, que tout le monde n'est pas comme toi, certaines personnes n'ont pas ta force mentale, ou ont eu des parcours plus compliqué, ou n'ont pas envie d'avoir à faire avec tout ces obstacles, c'est une charge mentale compliqué au quotidien pour beaucoup de gens, hé, moi j'ai eu une enfance pas mal difficile, j'imagine même pas si j'avais eu des obstacles liés à ma couleur de peau/orientation sexuelle ou religieuse, et de la vient
l'équité.
Et je peux comprendre si l'équité ça te parle pas, que si toi tu as réussi à surmonter tout ça, pourquoi les autres aurai un free-pass? Et c'est sûrement une différence empathique (je ne dis pas que tu n'as pas d'empathie hein, déjà j'ai dis "sûrement" donc c'est probable mais pas certains, et de plus c'est une question d'empathie pour ce sujet en particulier, les seules personnes qui n'ont pas d'empathie je crois qu'ils s'en tapent un peu de ces sujets en vrai !)