Si on a toujours les pires (pour faire le job d'intérêt général), et qu'on doit choisir les moins pires, c'est à cause du fonctionnement de notre démocratie qui laisse la sélection ou l'ascension des pires personnalités (ou qui les transforme en pire à cause des pressions/compromis). Nous n'avons pas évolué depuis les monarchies, puisque nous sommes figé dans le dogme du leader salvateur, avec culte de la personnalité et tout le délire messianique. C'est juste la méthode pour sélectionner le chef qui change. C'est pas ça la démocratie.
Reconnaître que la presse est un pouvoir trop puissant pour que des groupes de pression ne puissent plus influencer la politique juste en devenant actionnaire majoritaire. Ainsi des phénomènes étranges n'arriveront plus, comme un Macron qui, et je cite, fut le "candidat des médias". Avec en plus la campagne la plus couteuse.
On revient à la puissance économique et médiatique, qui sont indispensable pour faire campagne si on reste figé dans se culte de la personnalité, le problème c'est que tous devrait avoir les mêmes ressources, ou du moins la même couverture médiatique. Ce n'est pas le cas, et donc le gagnant ne reflète que la surenchère de puissance économique et médiatique, ce qui en fait le pire représentant d'un peuple de gens modestes.
Si on change de paradigme, on économise des millions d'euros et des centaines d'heure de débat, pour se focaliser sur les sujets plus que les personnalités. C'est pour ça que l'idée du tirage au sort est loin d'être ridicule, y a plus de campagne sur les personnalités, fini le culte, pas de sauveur, y aura juste des sujets que les français souhaitent voir débattu, donc on vote pour des sujets, par jugement majoritaire, le meilleur score représente le sujet le plus urgent.
Et pour ça il faut évidement changer la constitution pour faire du président un serviteur qui va accomplir les taches que le peuple aura décidé dans leur ordre de priorité.
|