Citation :
Si on veut x,y% de chances d'avoir ses trois lands en main de départ, et a,b% de chances de ne pas dépasser les 5 lands en main de départ, on peut se retrouver à avoir un nombre de land qui répond super bien à l'équation avec un dénominateur de 61 cartes (voire 62, soyons fous), alors qu'avec 60 on n'est pas satisfait.
Eh bien c'est plus ou moins ce que je disais en page précédente, mais je commence à avoir quelques doutes sur la validité du raisonnement.
J'ai créé un simulateur simpliste avec un format composé uniquement des cartes suivantes :
-
Lotus Petal ;
- une carte fictive :
, rituel : vous gagnez la partie.
J'ai fait tourner la simulation afin de trouver le "kill turn" moyen en fonction de la taille du deck, en testant toutes les proportions possibles de
Lotus Petal et en ne gardant que la meilleure à chaque fois. Il se trouve qu'au final, le "kill turn" moyen est
strictement croissant en fonction de la taille du deck, donc il est toujours préférable de se limiter au nombre minimum de cartes autorisées dans ce format.
En fait, dans cet exemple, la variance introduite par l'ajout d'une carte va
toujours avoir plus d'influence que le fait de coller un peu plus au "ratio optimal" de
Lotus Petal (75% ici). Par exemple, un deck de 7 cartes dont aura un ratio optimal de
Lotus Petal plus éloigné de 75% qu'un deck de 8 cartes (5/7 VS 6/8), mais son "kill turn" moyen sera plus bas quand-même. Il est donc ici toujours plus avantageux de réduire le nombre de cartes du deck au minimum légal et d'approcher ensuite au mieux les 75% de
Lotus Petal.
Alors je ne peux évidemment pas extrapoler ce résultat aux règles de construction de MTG en général, car il y a beaucoup trop de facteurs qui peuvent influencer le résultat : possibilité de mulligan, prise en compte des interactions avec l'adversaire, réserve, le critère d'évaluation "kill turn" trop simpliste, etc. Néanmoins ça remet sérieusement en question le postulat de départ que j'avais fait :
Citation :
En plus de diminuer la variance, on cherche aussi à avoir le ratio idéal de chaque carte dans son deck. Or le nombre d'exemplaires d'une carte n'est pas une variable continue. Il doit donc y avoir des configurations où le ratio optimal pour chaque carte est mieux approché avec 61 cartes que 60.