Concernant les bans, la représentativité n'est qu'un facteur parmi d'autres. Wizard ne s'amuserait pas à ban une carte nulle comme
Mudhole parce qu'un 1er avril tout le monde l'aurait jouée...
Les critères proposés par Gromph me semblent plus pertinents :
Citation :
1. Le ban n'est pas la seule solution.
2. Apports de nouvelles cartes permettant de concurrencer les anciennes cartes.
3. Rotation du format.
4. Modification des règles du jeu.
(5. Insertion de carte dans un certains formats.)
Cependant, j'ai un contre-exemple bien connu (ou une illustration du point 1, selon l'interprétation) :
Foudre
La carte est objectivement surreprésentée depuis des années (39% des decks d'après mtg top 8, et souvent en *4, très loin devant toutes les autres cartes). Elle est très forte, n'a aucun concurrent décent en terme d'efficacité, ne dépend pas d'une faille, d'une règle bizarre ou de synergies particulières.
Globalement ça rentre dans quasiment tous les archétypes qui jouent la couleur, hors combo all-in. Mais c'est une carte relativement fair, on ne voit quasi jamais de menaces de ban. Entre autres parce qu'elle est nécessaire à des archétypes comme burn, qui permettent de réguler les combos "goldfish", et auraient du mal à survivre à son départ.
A côté de ça des cartes comme
Krark-Clan Ironworks ont été bannies à un moment où leur représentativité était assez raisonnable, mais où elles étaient vues comme toxiques pour la santé du format. Les raisons pour ban ou ne pas ban sont très complexes (et même variables en fonction des philosophie de Wizard, confer le non ban de coco dans un standard pas si lointain).