Oui enfin l'EMA ...
Citation :
En 2009, un audit interne (dont le rapport a été finalisé en avril 2009 et dont la Formindep a obtenu communication) a montré que de nombreux experts auxquels l'agence fait appel se trouvent en situation de conflit d'intérêts, comme un expert « qui possède des actions dans une entreprise pharmaceutique dont il est censé évaluer la production » comme le souligne Le Canard enchaîné11.
En 2012, un nouvel audit européen, cette fois réalisé par la Cour des comptes européenne3 a constaté ou confirmé un défaut de dispositif de prévention et/ou résolution des conflits d'intérêt au sein de l'Agence (ainsi que dans trois autres agences européennes devant également « prendre des décisions importantes concernant la sécurité et la santé des consommateurs » (Agence européenne de la sécurité aérienne ou EASA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments ou EFSA et l'Agence européenne des produits chimiques ou ECHA3).
Le processus d'évaluation des médicaments a été critiqué pour son manque de transparence et les problèmes de conflits d'intérêts dans le cas précis des vaccins contre le papillomavirus humain12. Louise Brinth, un médecin danois, a noté que les experts qui examinent les données ne sont pas nommés et semblent être tenus au secret. Les procès-verbaux ne sont pas publiés et les opinions divergentes ne sont pas mentionnées, ce qui laisserait penser que tous les experts sont du même avis, créant une « sorte de faux consensus ». Selon elle, le processus est « non scientifique et non démocratique »13.
Lors d'une séance du Parlement autrichien, le député Gerald Hauser a publiquement évoqué, le 1er avril 2021, un potentiel conflit d'intérêts d'Emer Cooke, directrice exécutive de l'EMA, qui a notamment autorisé le vaccin COVID-19 d'Oxford-AstraZeneca, alors qu'elle avait elle-même été employée dans le passé par la même industrie en tant que lobbyiste de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA)14,15.