@tatanka:
Je pige toujours pas si tu es en train de dire que l'immunité naturelle est meilleure "par essence" (parce que techniquement y a aucune différence physiologique entre une personne qui a acquis un niveau d'immunité donné via un vaccin ou via une infection), ou bien s'il vaut mieux limiter les interventions humaines pour laisser la sélection naturelle opérer un minimum. Ou autre chose encore.
Dans le 1er cas je trouve que la réflexion est inutile.
Dans le 2nd je suis d'accord sur un point : il est probable que l'homme aurait une meilleure immunité naturelle si on n'avait jamais pratiqué de médecine. Par exemple on peut imaginer que l'homme va devenir de plus en plus vulnérable face aux percées épidémiques au fur et à mesure qu'il tend à être "médicalement assisté".
Après ce n'est pas un problème spécifique aux vaccins, l'hygiène par exemple présente les mêmes "dangers". De plus, même si la stagnation/régression évolutive est une conséquence probable de la chute de la pression sélective, ça n'a rien d'assuré, surtout si ces pressions sont des phénomènes rares et ponctuels. Enfin je pense que l'espèce humaine subit des changements beaucoup plus violents et rapides que l'évolution de son patrimoine génétique, et qui rendent la question un peu superflue (surpopulation, environnement, mobilité, alimentation...).
Citation :
des fichiers qui vont fuiter comme en 1942 :-)
La communication de la patientèle non vaccinée au médecin traitant, c'est déjà en projet depuis un sacré moment.