Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais troll. Moi, si je devais résumer mes trollages aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci au troll, je lui dis merci, je chante le troll, je danse les troll... je ne suis que trollage ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette trollanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût du troll, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction intellectuelle, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi...
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