Citation :
taux de chômage avant et après la possibilité pour les femmes de travailler: 100% de population active en plus, ça a créé quoi au niveau du chômage ?
Je ne savais pas que le chômage existait avant l'ère préhistorique (les femmes ont toujours travaillé).
Ce que dit kiwifou n'est pas faux ; les incultes ont tendance à être racistes (cela s'explique logiquement et est une nécessité de survie ; je ne parle pas ici d'un racisme intellectualisé ou érigé en système doctrinal mais en quelque chose de primitif : la peur et le rejet de l'inconnu), les cultivés ayant tendance à être idéologisés. Ces derniers sont souvent des anti-quelque chose, une sorte de névrose, comme s'ils cherchaient à combattre leurs propres pulsions, voire à s'inventer une morale, une raison d'être fiers d'eux-mêmes.
L'un a cité l'expression romaine "du pain et des jeux", mais ces penseurs antiques avaient négligé une chose : le commun des mortels a besoin d'une Bible. Une référence morale inaliénable sur laquelle s'appuyer : on fait soit la chasse à certaines catégories, soit on en idolâtre une ou plusieurs autres. Aujourd'hui, l'idole unanime, ou presque, c'est le travail. C'est que les exploiteurs ont bien fait le leur, l'esclavage dans une démocratie ne pouvant être que volontaire.
L'un a dit que les politiques étaient nos représentants : il a raison. Ils représentent (incarnent) ce que nous sommes : nous ne valons ni mieux ni moins bien qu'eux. Ils sont l'élite, la quintessence, du peuple (le peuple en mieux, puisqu'ils sont plus intelligents que le peuple moyen).
Pour celui qui ne comprenait pas comment on pouvait discréditer ce terme (d'élite) : c'est parce qu'il est désormais presque exclusivement utilisé pour désigner les "puissants" qui nous gouvernent, avec, par ceux utilisant ce terme, une tendance paranoïaque et conspirationniste. Ils voient une sorte de domination, de contrôle absolu de ces élites, alors qu'ils sont eux (les élites) eux-mêmes victimes du système de pensée utilisé par les manipulateurs exploiteurs.
Macron, Sarkozy, ont osé dire tout haut ce que chacun pense tout bas : on se justifie par sa réussite professionnelle. Je n'ai pas cette humilité de me ranger à l'opinion générale, ayant l'outrecuidance de penser que mon intellect surpasse ce à quoi a abouti la pensée de toute une société. Ceux s'y étant rangés ont visiblement plus de modestie : s'ils réussissent financièrement, ils en éprouvent une fierté immense (complexe de supériorité/infériorité bien connu en psychologie). Si les hommes pensent comme ceci, c'est qu'ils ont la "sagesse" de se ranger à l'opinion de ce que toute une société a mis en place : peu ayant visiblement l'arrogance (ou serait-ce la carrure) pour s'y opposer. Pour cela, je ne peux les blâmer : ils sont médiocres, de mon point de vue, mais humbles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Humilit
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Macron (comme Sarkozy avant lui et sa Rolex) n'est que le produit, qui s'assume, de tout ceci (avec son "ceux qui ne sont rien"). La quintessence de cet esprit, d'individus conditionnés jusqu'à la moelle (oui celui-là est vraiment atteint, mais il y a un peu de lui chez presque chaque individu dans cette société, pour qui l'entité travail se justifie par elle-même, et non pas le résultat de celui-ci ; le moyen étant devenu une fin... se gargariser de la condition d'une fourmi, sans réel but et travaillant plus que n'importe quel humain ne le fera jamais, quelle fierté) :
https://youtu.be/JVktoJZ7kdo?t=779
Ce genre de mec, malade, sera ensuite une "élite" s'il réussit son cursus, une élite déjà conditionnée qui, si elle suit des cours de psychologie, nécessaires à la manipulation des masses, pensera manipuler la société à son avantage, alors qu'il aura préalablement été manipulé et façonné lui-même. Macron, et toute la clique, c'est la même : ce ne sont pas des penseurs pouvant s'élever au-dessus du système, car ils n'en ont pas le quart de la carrure, ce ne sont que des petits se satisfaisant d'une "réussite" au sein de cette société, "réussite" nécessaire quel que soit le niveau de médiocrité de ses membres, car il en sera toujours qui prendront la place que cette société promet/a besoin. Facebook, Amazon, etc., tout cela, ce sont des événements nécessaires (= qui devaient arriver) grâce à la technologie. Que leurs créateurs ne soient jamais nés, d'autres auraient pris leurs places (limitées) : ils n'ont rien de génial ; ils se sont trouvés au bon endroit au bon moment, et ont eu la chance que d'autres ne leurs volent pas la politesse.
De tout ceci, il n'y a personne
- Ni à porter aux nues, comme s'il pouvait y avoir 50 millions de Bill Gates ou Zuckerberg (ou comme si on pouvait se passer d'éboueurs),
- Ni à condamner (philosophiquement ; je ne parle pas des délits et d'y répondre devant la loi) ; comme si nous n'étions pas tous responsables de la société dans laquelle nous vivons. Si quiconque n'est pas satisfait de la politique actuelle, que ne prend donc-il pas leur place afin de faire mieux ? Ils ne s'en sentent pas capables ? Alors qu'ils la ferment et reconnaissent leur insuffisance. Il ne suffit pas de croiser les bras et taper du pied, puis dire : "je veux que ceci, je veux que cela", en s'imaginant que les politiques satisfassent les désidératas de chacun, surtout sachant qu'ils sont contradictoires.
Ensuite, pensée binaire oblige (chez la masse), il n'y a ni bon ni mauvais gouvernement : il n'y a que des gouvernements plus ou moins efficients. Aucun n'est ni parfait, ni totalement nul ; on pourrait toujours trouver pire ou meilleur que n'importe quel système. Ajouter à cela que chaque société est différente, et qu'on ne peut strictement comparer les sociétés entre elles pour définir si l'une est mieux gérée (par les dirigeants) que l'autre ; l'équation que chacun a à résoudre étant différente pour chacun.
Chacun, ou presque, pense à sa fraise dans ce bas-monde. Les pauvres ne sont pas plus honorables que les riches ; ils ont juste moins réussi dans leur but commun : la recherche du bien matériel, voire la cupidité, pudiquement (j'allais dire hypocritement) appelé pouvoir d'achat, mot fourre-tout sans limites inférieure ou supérieure.
Le mot justice, aussi est galvaudé, puisque s'agissant originellement d'un mot portant une connotation de noblesse, qui impliquerait une "juste rétribution", difficile à établir, et qui répondrait difficilement au simple concept de faible variabilité (tous à peu près le même).
Idem pour la "censure" évoquée précédemment, normalement le fait d'un pouvoir (généralement l'État). Certains jouant les victimes censurées, alors que personne ne les empêche de s'exprimer
par leurs propres moyens, et non en utilisant ceux créés par d'autres. Aller sur une plateforme privée, et parler de censure, cela montre une nouvelle fois le niveau d'ignorance de ceux utilisant de grands mots pour rien.
En résumé :
- "Y a qu'à, y a qu'à."
- "Fais-le ou ferme-la !"