Citation :
Mais du coup il s'indigne de ce qu'il s'agit de dénonciations anonymes en dehors de tout cadre réglementé, ou bien il enjoint à s'indigner des rumeurs qui y circulent comme s'il s'agissait de faits vérifiés ?
Absolument géniale cette intervention, un magnifique exemple de rigueur intellectuelle à géométrie variable.
Ils n'ont pas vraiment besoin de preuves formelles, chiffrés, référencés pour croire à l'ensemble des thèses complotistes disponibles sur internet. Parfois le simple doute suffit à leur donner raison "mais tu penses pas que ça puisse se passer comme ça ?
Moi je pense que..."
Par contre, dès qu'un sujet les dérange et qu'ils font de la dissonance, c'est directement la lever du bouclier de la rigueur ultra-scientifique à base de "mais t'as quelle preuve pour certifier ça ?".
Certains mecs ici ont l'air de découvrir que les femmes se font plus agresser sexuellement que les hommes et qu'elles ont peur de rentrer chez elles tard le soir. Ils ont l'air de découvrir que dès qu'une fille un peu jolie poste sur un groupe Facebook, elle reçoit une quantité de message de drague (ça osef), de messages ouvertement outrancier, de photos de bites, d'insultes machistes (ça c'est ce qui se passe quand la fille ne répond pas ou qu'elle refuse de parler d'avantage, dans le cas où la fille a été "polie" et n'a pas voulu bloquer le mec au premier message), que les femmes qui se plaignent d'agressions sexuelles reçoivent des quantités de messages de haine et de menaces, lls ont l'air de... (etc).
Ou alors ils le savent très bien, mais (choissiez l'un) :
1. Ils choisissent le déni pour calmer leur dissonance
2. Ca ne les dérange pas.
Perso je suspecte plutôt du 2.