Citation :
le plus simple et brillant reste de ne PAS avoir d'enfants, hein
Putain frolll, mais + 1000 quoi...
C'est over surfait de faire des gosses, c'est quoi l'intérêt ? Satisfaire une norme sociale coutumière pathétique ? Ne pas aller à l'encontre d'un déterminisme naturel ? Trouver un moyen d'occuper son temps ?
Je sais pas pourquoi, je suis décidément pas normal (ma plus grande fierté) mais pour le moment je suis très loin de vouloir des enfants plus tard. Trop de contraintes, trop de risques d'être "déçu". Après on peut me parler d'amour, mais je ne peux m'empêcher de faire un genre de balance points négatifs/points positifs de la chose, et franchement, c'est au moins autant dans le négatif que le déficit de la balance commerciale Francaise xD
sans compter que la terre est surpeuplée, et que faire moins d'enfants est d'utilité publique...
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Bien après cette petite remarque un peu provocatrice, passons aux choses sérieuses : le débat pour ou contre la "féssée".
Comme le disent plusieurs personnes, cela dépend. Et oui, cela dépend de la personnalité du gamin, des parents et de l'environnement familial.
Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que pour l'éducation d'un enfant, la "fessée" (je met dans le même sac fessées et gifles) droit rester l'ultime recours. Si élever la voix, taper du point sur la table etc. est suffisant, tan mieux ! Voila un bon gamin et des parents chanceux.
Cependant, et si cela ne suffit pas ? Que faire ? Laisser faire l'enfant serait la pire des choses car au final on laisserait une progéniture plutôt déséquilibrée tenter de s'intégrer dans la société. Un "enfant roi", c'est un futur déchet pour la société... Or, dans la société le respect est peut-être une des choses la plus essentielle, il faut donc éviter cela. Et je ne parle même pas du fait que laissez faire l'enfant, c'est aussi le laisser courir d'énormes risque.
Imaginez le désarroi absolu des parents, qui n'ayant pas été capables de donner la fessée à leur enfant pour lui faire comprendre - à tout prix et au bon moment - qu'il ne devait pas monter en haut de l'escabeau du garage, se retrouve avec le cadavre dudit enfant la nuque brisée sur le sol du même garage au pied de l'escabeau ? Ou tout simplement électrocuté avec les doigts à moitié fondus encore sur la prise ?
Comme l'a dit Farf, prévenir, guérir... tout ça. Et peut-être vaut-il mieux être trop autoritaire que trop laxiste n'est-ce pas ? Une maison c'est extrêmement dangereux pour un enfant qui s'éveille à la vie.
Dès lors, dire d'emblée "je ne donnerai jamais de gifle à mes enfants" est ridicule. On ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie, et une fois confronté à un enfant très turbulent, si c'est le seule chose à faire, il faudra bien revenir sur ses belles illusions et sa parole pour éviter la catastrophe.
Et puis quoi, en quoi donner une gifle à son enfant serait-il abominable ? Que ceux qui le pensent m'explique car je vois pas. N'en déplaise à Serra, Semimaris a tout à fait raison lorsqu'il parle de "dresser" l'enfant. Jusqu'à preuve du contraire l'homme est un animal raisonnable ; le jeune enfant, lui, lorsque sa raison n'est pas encore développée, n'est pas beaucoup plus qu'un animal. Alors on peut se voiler la face, mais objectivement, à ce stade, "éduquer" l'enfant, s'apparente totalement à le "dresser".
Quoi de différent entre un maitre donnant un coup de pied mesuré dans son chien qui vient de mordre un ami, et un père giflant son gosse qui vient de faire la même chose ?
La différence ne serait qu'une production métaphysique de l'esprit bien loin des réalités empiriques. Il faut être pragmatique et raisonnable !
Je préciserai également que les parents, la famille, correspondent à la 1ère instance de socialisation (la plus importante), la 2ème étant l'école. La responsabilité des parents est énorme, c'est celle d'éduquer un enfant pour qu'il soit apte à évoluer dans la société, de lui inculquer ces putains de normes artificielles mais dont certaines restent tout de même indispensables, je pense au respect notamment.
A noter également, que, eût égard à la reproduction sociale, les parents reproduisent en général le schéma familial qu'il ont vécus ; sauf s'ils ont été traumatisés par celui-ci et le juge inadapté. En ce qui me concerne, si j'avais des gosses, je ferai comme mon père, qui n'a pas hésité à me mettre plusieurs baffes :)
Alors que ma mère ne m'en mettais rarement, par contre, elle pleurait lorsque j'étais intenable, et ça croyez-moi, c'est plus efficace que la plus forte des claques...
Ça me fait penser à quand j'étais gamin et que je venais de faire une connerie. Je savais que mon père voudrait me gifler, alors au début je m'éloignait pour éviter le "châtiment". Alors mon père je me souvient, disait très calmement : "vient ici". Et je venais, honteux, limite en tendant la joue, pour me prendre la gifle. Mon père me paraissait peut-être un peu dur et méchant quand j'étais jeune, mais maintenant j'ai compris, et je suis d'accord avec sa manière de faire ; qui de plus ne l'empêchait pas de distribuer de l'amour à sa manière.
D'ailleurs, pourquoi est-ce le plus souvent le père qui s'occupe de donner les claques ? Parce qu'il représente l'autorité et c'est son rôle naturel de "mâle", c'est aussi simple que ça. Voila qui est dit, pour contrer l'éventuelle pensée saugrenue qui voudrait que les pères, les hommes, soient sans cœurs ou je ne sais quoi, car c'est eux le plus souvent qui punissent physiquement.
Franchement, je trouve l'opinion de ceux qui sont contre la fessée louable ; il est vrai que les exemples de dissuasion que vous citez (taper du poing sur la table, compter jusqu'à trois) doivent fonctionner dans la plupart des cas, mais ce n'est pas une recette miracle. Et c'est une fable de dire, à mon sens, que cela suffit, pour TOUT les enfants et dans TOUT les cas. Sachant en plus que l'enfant cherche constamment les limites fixées par les parents, à les dépasser. Vous avez été éduqués ainsi, cela ayant visiblement bien fonctionné, vous pensez reproduire le même schéma. Mais vous ne serez pas vos parents, et vos enfants ne seront pas comme vous étiez avec vos parents. Que ferez-vous face à un enfant exécrable ? Il faudra peut-être mettre de coté ses bonnes intentions et devenir un minimum pragmatique en acceptant la seule solution possible : la fessée. A moins que d'autres manières de faire soient également efficientes, sans recourir à la "violence physique", mais dans ce cas qu'on éclaire ma lanterne !
Voici donc pour le débat "faut-il donner la fessée à ses enfants, oui ou non ?" Tout le monde sera d'accord pour dire que : non si cela n'est pas nécessaire, mais que oui si c'est le seul moyen. Le tout étant tributaire de nombreux facteurs différents, inhérents à la structure familiale et son fonctionnement.
Et à quel moment décide t-on que c'est le seul moyen ? Lorsque toutes les autres méthodes ne suffisent plus à empêcher l'enfant de mettre en danger par son comportement, lui, ou les autres ; lorsque que c'est la seule solution pour les parents de se faire obéir (il y a de grandes chances pour qu'un enfant qui ne respecte pas ses parents ne respecte personne par la suite). La notion de respect est pour moi, vous l'aurez compris, l'élément fondamental que les parents doivent apprendre à leur enfant, le plus tôt possible.
Un élément qui manque cruellement dans notre société, on en a la preuve constamment...
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En ce qui concerne la question soulevée par letus, à savoir le fait de savoir s'il le Droit doit interdire l'usage de la fessée, c'est une tout autre histoire.
L'objet d'une éventuelle loi qui le ferait, serait d'empêcher les mauvais traitements sur les enfants, c'est à dire d'empêcher les débordements qui malheureusement sont relativement nombreux. Le "problème" étant encore une fois, que pour sanctionner/gérer/s'occuper d'une minorité qui faute, on sanctionne tout le monde, même ceux qui ne le méritent pas.
La loi étant générale, elle punirait donc les dérives de ceux qui frappent outre mesure leurs enfants, mais également ceux qui ne donne la fessée que de temps en temps et pour de bonnes raisons. C'est donc le problème classique minorité/majorité.
Sachant qu'une telle loi serait bien entendu perçue comme une loi de plus réduisant nos libertés.
C'est le schéma classique, le cas d'école, réduction de liberté au nom de la dignité, d'une norme dictée par "l'Etat providence".
Si pour d'autres questions je ne serais pas contre certaines réductions de libertés, l'Etat prenant ainsi les responsabilités que des gens irresponsables ne veulent pas prendre (peut-être ont-il été mal éduqués ?), pour cette question présente, je serais plutôt contre une telle loi. Et puis honnêtement, je serais curieux de voir la gueule de la portée normative d'une loi de ce type :s