Au delà du bon et du mauvais gout, il y a l'art de mettre en scène un scénario, la photographie, les plans/points de vue, le mouvement, etc.
Et désolé mais la plus part des grosses prod, font du caca dans les retranscriptions des actions, trop de mouvement floue, saccadé, coupé, point de vue merdique, etc, et la 3D fait gadget au lieu de servir la narration.
C'est pas systématique, Matrix que tu as cité Dark est plutôt réussi à ce niveau. L'action tend plus vers le fluide que le saccadé, si je veux du saccadé je lis une BD hein.
Sur ce point un autre aspect qui me saoule, c'est les plans de nuits systématique pour "cacher" les défauts d'éventuel 3D.
En fait la technique oriente tellement les choix, que l'art se voit enfermé dans une routine qui ne lui correspond pas. L'art c'est libre, si à cause d'un outil tu te restreint trop, tu en changes ou tu fais rien.
Après il y a des sensibilités, mais je pense qu'une oeuvre de cinéma réussi c'est une oeuvre qui touche l'universalité des émotions humaines.
Les films qui m'ont marqué, pour l'émotion "danse avec les loups", pour la guerre "Stalingrad", pour l'aventure comique "le bon la brute et le truand", pour la science fiction "Pitch black". Et récent, j'ai aimé "startrek into darkness" et "pacific rim" (je suis fan de SF et de monstre)
Pour en revenir au série, j'avais trop aimé Jéricho, mais ces bites de prod amerloque avec leur politique du si y a pas d'audicouille on stop et un doigt pour l'histoire.
Au final le fric corromps tout ce qu'il touche, et l'art n'y échappe pas. La musique underground est un exemple marquant, l'art se développe en marge et sans la pression du "need money".
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