Citation :
Non mais ton message dans le fond n'est pas faux, mais dire qu'il y a nullité du contrat, comme ci le contrat social était un contrat au sens strict c'est juste du grand n'importe quoi.
Quant au droit naturel, ce qui le caractérise c'est justement qu'il n'a aucune valeur normative et que sa conception est propre à chacun, donc en l'absence de droit positif le quidam peut très bien considéré que la loi du plus fort est la seule valable.
C'est déjà un peu mieux comme réponse, dommage que ça se termine en couperet "grand n'importe quoi". Si tu pouvais être plus explicite ça serait sympa, pour ma part je continue sur cette "logique", aussi biaisé soit elle, j'essaye de mettre le doigt sur un truc que je trouve étrange.
Que veut dire un contrat au sens stricte, et du coup qu'est ce qu'un contrat qui n'est pas au sens stricte?
Citation :
Quatre conditions sont nécessaires pour la validité du contrat : le consentement des parties, la capacité de contracter, un objet certain, une cause licite
Donc ça ne s'applique qu'au contrat stricte ce que je cite?
Après c'est ma faute, je fais des liens sur ce que j'ai déjà évoqué dans d'autre sujet en pensant que c'est connu de tous. (Enfin ceux qui interviennent souvent dans mes divagations).
J'avais parlé du mouvement dissident qui développe la théorie de la fraude du nom légale il me semble, et cette théorie tend à montrer (ou prouver) que l'élément contractant serait l'acte de naissance signé par nos parents. La fraude étant que nous ne sommes pas en capacité de contracter en tant que nouveau né, et encore moins de consentir.
Oui c'est une théorie du complot, et non j'y crois pas particulièrement, je suis juste curieux de voir ou ça mène, ça m'intéresse, et ça a le mérite de me pousser à vers le droit, ou la philosophie du droit, ou la mystique derrière (par exemple le fait que le droit emprunte beaucoup à la religion, l'impératif du divin)
Donc pour répondre à moro, spirituel dans ce que j'ai compris du droit c'est en rapport au divin, peut être le jeux des constructions mentales afin de penser comme Le Créateur (d'après leur lexique). Le principe d'égalité viendrait de là. Le Créateur est supérieure à ses créatures (créature ici c'est nous les humains). Du coup comme on est tous les créatures du supposé "unique" Créateur, on est tous soumis à la même réalité, même si il existe d'infime différence, à l'échelle cosmique c'est des détails. Ce qui permet de définir le principe d'égalité, on subit tous la même chose, alors on est égaux.
Alors j'ai pointé unique, car on sait tous que y a des mecs qui se prennent pour des êtres supérieurs aux autres, ça c'est parce qu'ils prétendent servir un Créateur supérieur à celui qui aurait créé les inférieurs qu'ils désignent juste parce qu'ils auraient pas les bonnes caractéristique mentale ou génétique.
Cette "mystique" du droit me fait penser qu'il y au moins quatre niveaux de lecture du droit:
Le droit chez les ignorants (la majorité des gens), c'est comme appliquer bêtement la loi en omettant l'esprit de la loi, et je suis triste d'affirmer que y a des policiers dans le lot. Foutre une amende à une voiture stationnée qui a les pneus avant qui déborde légèrement sur le passage piéton, j'appel ça un connard de catégorie premium. Le but de verbaliser une voiture sur un passage piéton, c'est qu'elle gène la traversé, la c'était pas le cas, y avait même pas 1/5 qui était grignoté par la voiture. (petite expérience perso à la con).
Le droit chez les profanes (c'est moi), ceux qui tentent de comprendre par leur propre moyen, et qui vont se casser les dents la plus part du temps. Ils sont souvent méprisé aussi, parce qu'ils ont le culot de prétendre à un savoir sans passé par la voie officielle.
Le droit chez les adeptes (c'est vous?), ceux qui ont appris d'un maître, mais qui ne sont pas forcément initié à tout les degrés, parfois c'est des connards prétentieux juste parce qu'ils ont eu une pointure comme prof, et parfois c'est des mecs qui savent rester humble et c'est tout à leur honneur, et en plus ils partagent leur savoir. Et souvent c'est un mixe des deux, il faut savoir leur tirer les vers du nez.
Le droit chez les maîtres (ultra minoritaire), ceux qui connaissent la raison derrière la loi, ceux qui vont parfois même redéfinir la loi, ceux qui ont le pouvoir d'initié des adeptes, ceux qui ont les clés des différents niveau de lecture des textes, et donc ceux qui vont détenir un pouvoir par la rétention d'un savoir occulte.
Vous remarquerez que j'ai utilisé un langage religieux, parce que je pense qu'il s'agit d'un ordre religieux, la justice étant la divinité adorée, elle est même idolâtrée avec sa statue (tout le monde connais la représentation de la justice je pense). Et comme toute religion, il y a des textes sacrées. Après la différence, qui est un avantage et aussi un défaut, c'est que les textes de lois évoluent, c'est plus difficile pour ce qui est d'essence divine, puisque ça remet en cause la perfection divine, ou alors ça met en évidence la fraude ou le dévoiement d'une religion.
Pour le clergé, il y a des juges, des notaires (je pense qu'ils sont parmi les plus haut dans la hiérarchie), des procureurs, des policiers judiciaires, certains ministres, certains maires, des avocats.
J'ai mis "des" car il y a des schismes, comme dans toute religion. Ils servent pas les mêmes maîtres, fictif ou réel. Genre y en a qui adorent la république, d'autre qui vont adorer la justice, et d'autres qui vont adorer la franc-maçonnerie, ou même des catholiques, juifs, ou musulmans qui vont adorer leur Créateur défini dans leur religion.
Après il est facile d'imaginer que les "divergents" sont détectés dès leur formation, et qu'on leur file qu'un niveau restreint de lecture des textes.
Tout ça pour dire que la compréhension dans ce genre de domaine, c'est pas aussi logique que les mathématiques, enfin disons que la logique est différente, il faut des clés différentes, une approche et une lecture particulière.
Donc oui je suis loin d'avoir compris, même le premier niveau de lecture, mais faut bien commencer quelque part, aussi chaotique que ça peut vous paraitre, y a des chemins qui conviennent mieux à d'autres que les chemins classique.
Après j'aimerais comprendre un autre truc, qu'est ce qui fait que vous adhérez à une idée, une opinion, une théorie, une information? En dehors de la seule source, je sais que c'est important, mais là je fais appel au discernement.
Par exemple le capitalisme plus que le communisme. Personnellement, il y a Idriss Aberkane qui m'a presque vendu le capitalisme comme un système viable alors que tous ici connaissent mon aversion envers cette chose.