Le troupeux de renards qui mangent les poules
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Terrains et réserve non comptabilisés

Maurizio
Grenoble, France
Commentaire sur le deck
le 18/01/2007 0:44
" La journée m'a semblé bien longue pour une fois. C'est vrai que j'ai eu un sommeil agité. Ce n'est pas qu'il fait très froid dans ce terrier, la température est quasiment la même été comme hiver. Non, c'est plutôt la faim qui me tenaille. La nuit précédente était si ventée et glaciale que je me suis épuisé sur plus de dix kilomètres pour rentrer finalement bredouille. En désespoir de cause, j'aurais bien boulotté de simples vers de terre mais même eux sont restés retranchés sous cette croûte de terre gelée. Ce soir par contre, il faudra assurer ! Un lièvre serait l'idéal, un lapin ou une perdrix... Miam, miam... Au lieu de rêver, je ferais mieux de me mettre en chasse pour le trouver ce dîner !

Avant de sortir, j'écoute les bruits alentour et je m'approche de la sortie pour humer d'éventuels effluves suspects. Rien d'anormal... Alors, pas d'hésitation, je m'élance et en quelques bonds je m'éloigne rapidement de ma tanière.

Brrr ! Quel froid ! Ma fourrure a beau s'être étoffée pour la mauvaise saison, mon pauvre museau n'est pas protégé, lui.

Il n'y a pratiquement pas de vent ce soir, juste un léger souffle idéal pour me transmettre l'odeur de proies éventuelles. Côté ennemis, je n'ai pas grand chose à craindre puisque mes prédateurs naturels (loup, lynx ou aigle royal) ont été exterminés par l'homme. La nuit, le principal risque, ce sont les voitures quand je traverse une route...

Allez ! Que la chasse commence ! Et au trot s'il vous plaît !

Gracieuse démarche n'est-ce pas ? Regardez bien. C'est un de mes points forts : d'un coup d'œil, je sais où poser mes pattes avants pour ne pas faire craquer la moindre brindille, et comme les pattes arrières prennent le même emplacement au pas suivant, cela me permet d'avancer silencieusement. Et je fais cela sans même y réfléchir, c'est ça la classe...

Bon, voilà une heure que je suis dans ce bois et je n'ai toujours rien pu me mettre sous la dent. Si ça continue, je vais tenter une incursion en ville pour faire les poubelles. En attendant, je vais m'approcher de la lisière et peut-être faire un tour dans les pâtures. Oh ! Oh ! Un bruit de feuilles froissées à cinq mètres. Tous les sens en éveil, je m'approche doucement... quatre mètres... trois mètres..."

"Un habitant de Tcherkaski commença à voir ses poules disparaître. Elles se promenaient tous les jours jusque dans la forêt, à la recherche de nourriture et tous les jours, elles voyaient près de la forêt un renard mort. Les plus curieuses allaient voir le renard et ne reve¬naient pas. Le renard n’était pas mort, il faisait seule¬ment semblant de l’être et il vivait sa vie. Mais les poules disparaissaient chaque jour : un jour l’une, un autre jour une autre, si bien que le villageois resta sans poule.

Il décida de passer la forêt au peigne fin, s’il le fallait, il mettrait même toute la terre sans dessus dessous : il trouverait le renard et aurait sa peau. C’est ce qu’il fit.

Il arpenta toute la forêt et, à un moment donné, il vit le renard. Il gisait tranquillement et ne le regarda même Pas lorsqu’il l’appela.

- Ce n’est pas possible qu’il soit profondément endormi au point de ne pas m’entendre, se dit le villa¬geois. Il fait semblant d’être mort. Le renard était bien attrapé s’il croyait l’homme aussi bête que les poules. Il n’était pas bête du tout et ne croyait pas aux feintes ; il mit le renard sur son épaule et partit vers le village tout en se disant en chemin qu’il allait l’écorcher vif pour lui apprendre à dévorer des Poules.

En chemin, un paysan le croisa et lui demanda pour¬quoi il traînait un renard mort.

- Je vais l’écorcher vif, dit l’habitant de Tcherkaski, il n’est pas mort, il fait seulement semblant. Tu sais bien que les renards adorent se faire passer pour morts !

Le paysan répondit qu’il savait, et même, il se rappe¬lait le cas d’un autre paysan qui, en rentrant de la pêche, avait trouvé en chemin un renard mort ; il l’avait jeté dans sa voiture, près des poissons, et quand il était arrivé chez lui et qu’il avait jeté un coup d’œil dans sa voiture, il n’y avait plus ni renard ni poissons !

- Je le sais, dit le villageois et il continua son chemin. Il rencontra encore quelques paysans qui lui posaient toujours la même question au sujet du renard et il leur répondait invariablement la même chose.

Au village, le paysan fit un crochet par la taverne. Dès qu’ils le virent, les paysans commencèrent à examiner le renard, lui tirant la queue et les oreilles, à la fin, ils demandèrent au villageois à quoi cette charogne allait bien lui servir, pourquoi il ne la jetait pas dehors au lieu de la garder et d’empuantir la taverne.

- Il n’est pas mort, dit notre homme. Il fait seulement semblant. Vous savez bien que les renards adorent se faire passer pour morts. C’est grâce à cette feinte qu’il a dévoré mes poules.

Un paysan déclara que le renard, en effet, pouvait faire semblant d’être mort. Par exemple, il avait enten¬du dire qu’un jour, un homme avait attrapé une pleine voiturée de poisson et qu’en rentrant chez lui, il avait trouvé sur le chemin un renard mort. Il l’avait, paraît-il, jeté dans la voiture près des poissons et quand il était arrivé chez lui, dans la voiture il n’y avait plus ni renard ni poissons, ni rien. Les autres aussi se souvinrent de cette histoire et l’un d’eux ajouta que lorsque le paysan était arrivé, il avait crié à sa femme d’ouvrir les portes parce qu’il lui apportait une pelisse toute chaude. C’est alors, paraît-il, qu’ils auraient regardé tous les deux dans la voiture et constaté qu’elle était vide. Un autre encore ajouta que le renard avait mangé en chemin tout ce qu’il avait pu et qu’il avait jeté hors de la voiture ce qu’il n’avait pas pu dévorer. Bref, dit-il, un renard, faut pas lui faire confiance.

- Je le sais bien, dit le villageois, il a dévoré toutes mes poules. Je vais l’écorcher vif pour lui apprendre.

Il avait les pieds fermement posés sur la queue du renard et buvait tranquillement son vin. Le renard, lui, ne bougeait pas d’un poil, il gisait, comme mort, dans la taverne mais le villageois ne le croyait pas. Lorsqu’il eut fini son verre, il mit le renard sur son épaule et partit avec lui chez le forgeron pour aiguiser son couteau avant de l’écorcher vif.

Tout en actionnant l’aiguisoir, notre homme serrait d’une main la queue du renard : bien qu’il fît le mort, il ne savait pas à quel moment il pouvait bondir et s’enfuir. Le Tsigane affûtait le couteau, tâtant du pouce le tran¬chant et lorsqu’il eut terminé, il déclara qu’avec ce cou¬teau, s’il le voulait, il pouvait raser le renard.

- J’ai pas du tout l’intention de le raser, dit le villa¬geois, je vais l’écorcher vif, ça lui apprendra à manger les poules et à faire semblant d’être mort.

Le Tsigane lui raconta qu’un jour, un Tsigane avait pris beaucoup de poisson ; en revenant, il avait trouvé sur son chemin un renard mort ; il l’avait jeté dans sa voi¬ture et lorsqu’il était arrivé, il avait vu que le renard avait bouffé tout le poisson en route avant de s’enfuir. Pour les Tsiganes, il n’y a ni Dieu ni chance, c’est toujours à eux qu’arrivent des histoires pareilles. Et encore heureux que Ça se soit passé, une autre fois, le Tsigane, il saura et il ne fera pas confiance au renard. Ca s’était passé, paraît-il, là où les Tsiganes sont nés, bien que personne ne sache où ils sont nés ; mais enfin, ça doit être quelque part au monde.

Je sais, dit notre homme et il mit le renard sur son épaule. Femme, cria-t-il à sa femme avant même d’être arrivé, viens voir un peu quelle pelisse je t’apporte ! Ce renard a mangé nos poules. Le diable l’emporte ! s’écria la femme, je vais le tuer de pas !

Elle courut, mains vides, dans la maison, et en ressortit, armée d’une palanche mais son mari ne lui permit de tuer le renard ; il s’assit, bien décidé à l’écorcher vif pour lui apprendre à avoir mangé les poules.

C’est vraiment un animal dangereux ! disait le villageois à sa femme. Je l’écorche vif et il fait encore semblant d’être mort. Il l’écorcha paisiblement, le remplit de paille et l’accrocha sous l’auvent, à un endroit exposé au vent, pour qu’il sèche.

Longtemps après cette histoire, les uns disaient que le villageois avait écorché vif le renard, d’autres que le renard était mort. Mais, maintenant encore, personne ne avec certitude si le renard était bien mort ou s’il avait seulement fait semblant.


mettez plein de notes pour que je sache combien vous donnerez a ce deck ( ecrivez la note)!
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Derdo
alcohol, sex, and drug
le 12/10/2005 14:01
^5/10 il te manque la base : les équipements !
Docmott07
le 12/10/2005 14:31
oué il te mank les equipement. o lieu de mettre plein de creature en 2 exemplaire met des scinde-os, des jitte,ya ossi masque de la memoire pr piocher, les épées, etc... 5/10
angelika
le 19/10/2005 18:13
Ton deck est trop bien , surtout le theme, et en plus on peut le jouer dans tous les tournois!
angelika
le 19/10/2005 18:14
10/10!!!!
Gobgobgob
Angers, France
le 27/03/2006 22:08
franchement 4. Mais le commentaire est tellement génial que je te met +2^^.
bruneau
FRANCE
le 15/05/2006 18:30
yeah man!
Citation :
Ton deck est trop bien , surtout le theme, et en plus on peut le jouer dans tous les tournois!
lol
Sarkis
où l'iréel combat la création, in multi-worlds...
le 18/05/2006 19:35
-4 no dachi
+1jitte
+1bannière de.
+1épée
anonyme
le 20/05/2006 14:20
ya beaucoup de cartes mauvaises...
5/10.
anonyme
le 21/05/2006 18:49
Des equipements a mettre comme scinde-os ou cimetere leonin...Mais sinon super cool:FELICITATION
noren
la mine, la moria
le 25/05/2006 15:15
sympa ton deck
7/10
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