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Ah MagicVille... Un beau site de cons fidèles au poste, ou un 8post combo fidèle aux sites, c'est au choix. Bref un site où Jean Marc, héros de tout un peuple règne en dictateur sanguinaire et sans partage. Hélas la couleur du site, me rappelait que moi aussi j'avais envie de peasé. Je filais donc sans plus tarder aux Waters qui ne sentaient pas la rose. Je vous passe les détails pour éviter que les nausées abondent, et me revoici devant mon PC.
Là, un lien inhabituel attira mon attention. J'ai d'abord crût à un pop up qui pauper. Mais en fait pas du tout, c'était plutôt un site sur un co-format : Le Peasant. Et là, une annonce :


Curieux ce nom de boutique, surtout quand on sait qu’il y a surtout des pygmées à Lyon. Ce ne sont vraiment pas des lumières là bas ! Bref, je n’avais jamais entendu parler du Peasant. Je me dis : "Un format informel... Les gars, si je viens, ce sera une boucherie." Et puis intrigué, je regarde les lots. Stupeur !

Île tropicale
Sinkhole
Maze of Ith

Ne boudant pas mon plaisir, je m'écriais : "Mais c'est de l'or Nassif !" Enfin p'tet d'or, p'tet pas... En tout cas ça Saône bien. Dès que possible je regarde l'itinéraire et cela avant même de regarder quels sont les decks possibles. Je sors ma carte d’expédition et d’un regard je trouve : A7 – Troll. Oui je sais, ce fut comme la Ruel vers l'or dès que je Lévy ces grands prix ! Patouche c'est à moi !

Après m'être un peu renseigné, je me rendis compte que tout le gratin allait faire le déplacement. Enfin, je charrie pas Garfield qui a d’autre chats à fouetter. Pas Kai non plus qui boude l'évènement et Tiago m'a aussi répondu : "Chan m'intereche pas." Même Tomaharu qui pourtant a l'habitude des décalages horaires m'a répondu "ça y tôt !".

Allez maintenant, il faut se lancer ! Je relisais les règles du format plusieurs fois :
unco : cinq
rare : aucun.

Cela s'annonçait plus compliqué que prévu. Comment faire un deck avec seulement 5 cartes ? Je cherche l’inspiration : Think... Think, Finkel (verbe irrégulier). Et là touchée par la grâce je me rappelle toutes ces cartes inutiles que je jette... Les communes ! Pris d’une obstination héroique, je récupérais les marques-pages, cales-chaises, brouillons et autre papier toilette... Je détenais enfin mon deck ! Coupe de France 2014 de Peasant me voici !



Le Jour J

- 9h30, Arrivé à Trollune et déjà des pecnos à perte de vue ! Ils devaient être 30 grand max, et sans compter le grand max. Je décidais de tâter le terrain en de me lancer dans les rituels sociaux en enchaînant les rencontres éphémères auprès de ces drôles de créatures : "Bien le bonjour... Enchanté...". Et puis déjà en place, j’aperçois Nicole et ses placebos, lasse déjà. Miro d’un oeil, elle n’est pas belle la reine. Mais bon, je me lance. Je lui parle de ses miches ratatinés et la dame rit, enfin mi-rit car elle se pète dent et ongles se faisant. J'ai rarement vu ça. J'attends qu'elle se taise réellement la guest aux cinq aphtes et lui lance : "T'as mis haut la barre ! A ce niveau c'est de l'art Nicole !".

- 10h : J'entame mon premier match bien équipé dans un combat manau à manau. Mon adversaire mulligan. De mon côté je garde ma main, mais il est chaud manau et me fait défausser en-kor et encore ! Finalement je drop. Je vous l'avoue, c'est une tactique de guerilla. Vaut mieux sauter le premier match pour observer les autres joueurs. Et puis qui ne saute pas…
Je jette donc un oeil à la table d'à côté et y vois : un ver, deux djinns et en face un soltari.

- 11h00 : Deuxième match et deuxième défaite. J'étais pourtant bien parti vu qu'il ne m'avait pas encore attaqué au troisième tour et là, bim : 8 sorts et v'la 22 blessures ! J'aime. "Même pas mal !" lui rétorquai-je et même si ça manip n'était pas super claire, je décidais de lui accordé la victoire.

- 12h00 : Décidément il semble que je n'ai pas beaucoup d'affinité avec ce format. Je me fait d’ailleurs empoisonné directe par un vert luisant elfe revigoré à l’approche du repas. En voyant cela, j’ai vite sorti toute nourriture de mon deck. Et justement, un banquet ne tarda pas a être dressé. Cela ne devait durer qu'un temps sur les quatre de la ronde, mais tout de même ! Quand je vis les bisons que gobait l'un et les kiwis qu'avalait l'autre j'ai halluciné. Ma parole ils sont fous ! Enfin c’est bien connu, le Karn acier est solide.

- 13h00 : J'étais donc un vrai poissard quand vola à mon secours ce joueur des temps modernes qu'est protournoi. Il me sort sa dernière création : un mono green tempo splash red hate to denial black aggro control deck. Mmmmh... je gagne. Moi qui m'apprêtait à dire bye-bye !

- 14h00 : Mon prochain adversaire a voulu me faire une tête au carré. Mais j'en ai rien à brelan et je relance d'une quinte de toux. Il perd.

- 15h00 ; “Par dieu”, m’écriais-je. Voilà que je retrouve Nicole à la mine rugissante. Il ne me manquait qu'une victoire pour accéder au dernier carré. Je m’écriais : “Pour l’or, Win !”. Finalement elle ne domina rien et je gagnais à l’arrache, la rendant folle de rage. Enfin elle se calma tout de même bien vite. Oui, ce fut une frivole rage. Je suis déçu. Après quoi , elle m'enserra telle un ange.

- 16h00 : La pression monte. Rapidement autour de nous et sur la table les papadrazis se multiplièrent. Deux d'entre eux déontologiquement aryens* rigolaient et un troisième me genas avec ses chaussures en cuir qui ne demandent qu'à luirent. Cette tafiole dessert tout ce pourquoi le cuir j’aime. Heureusement, je vis leurs bans arrivés rapidement. Merci Augustin, c'est important à mes yeux. Finalement, après une lutte épique je m’inclinais. Décidemment à Lyon j'perd à chaque fois !

La soirée était loin d’être terminée, mais je préfère vous laisser la surprise concernant le gagnant. Mais sachez qu’au final je ne repars pas perdant, car ce format phare (dont le verlan c’est mafor) brillera à jamais dans ma mémoire !

Longue vie au Peasant !

C'était un report de Charles-Henri (et Nicole aussi d'ailleurs).


* : Un chapeau de paille pour celui qui trouvera la contrepèterie.