Citation :
Les nations qui ont opté pour le capitalisme ont été les premières à fournir à la population un niveau d'accès aux biens, aux services, à l'éducation et à l'emploi qui les ont fait rentrer dans une ère industrielle (et post-industrielle) qui fait qu'aujourd'hui on a tous internet, un smarphone, un emploi et de quoi se plaindre sur des réseaux sociaux.
Vin dieu, cette phrase.
Le capitalisme, c'est au moins à partir du 18eme siècle. C'est
parce que les dérives contenues dans sa matrice ont donné un des
PIRES monde jamais crée qu'est la société industrielle du 19eme siècle
que l'ont s'est mis à penser le capitalisme, la bête, Karl Marx, les moyens d'y mettre un frein -> et qu'on s'est organisé, pensé le syndicalisme, le socialisme ET QUE, au bout de la chaîne, on a l'autre pire monde jamais crée qu'est le stalinisme/communisme.
C'est pas "vive le capitalisme car en face y a le communisme" : le communisme est la conséquence, mal foutue et horrible, des dérives du capitalisme.
Aucun rapport avec l'éducation non plus, puisqu'il fallait juste des humains susceptibles de faire fonctionner des machines et qu'on ne fait progresser la conscience/éducation du peuple que si c'est utile, aucun humanisme là-dedans.
(au contraire : éduquer, c'est aussi "apprendre nos ancêtres les gaulois" pour solidifier une nation mythologisée, et "ces putains de bosh" pour préparer à la saignée. Lorsqu'on veut faire progresser le peuple, c'est par exemple en popularisant le "livre de poche", le faire progresser...pour qu'il suive les exigences...du capital, la boucle est bouclée.)
"Le capitalisme a donné de l'emploi" est un non-sens : balécouilles d'"avoir un emploi" - notion moderne - quand t'as juste à vivre, attendre que ça pousse, travailler dans l'artisanat et les corporations, faire le pain, le bouffer et jouer aux boules. "Avoir un emploi" n'est pas une fin en soi.
La capitalisme, c'est surtout par contre "aie un emploi ou crève". C'est l'avancée du socialisme en réaction qui a garantit "heu en fait, aie un emploi ou si t'en as pas, on va aider quand même un peu".
Et brandir, en bout du bout - c'est à dire bien loin du capitalisme de l'entreprenariat "à la papa" mais au bout du capitalisme de la spéculation, uniquement prédateur et destructeur - le fait d'avoir un smartphone comme la conséquence positive de ce choix d'économie prête au mieux à facepalmer tant le smartphone centralise le total avilissement, la dépendance dépressive et l'inutile sanctifié comme indispensable (aka "oh course c'est indispensable : comment une société pourrait survivre sans consulter ses mails dans le tram, pouvoir répondre à mon pote sur messenger avant de rentrer chez moi et me prendre en selfie-bisou-sur-la-joue pour prouver que oui, j'y étais bien aux temples Angkor").