En même temps c'est une très bonne question ça: vaut-il mieux:
* être dirigé par des personnes élues, qui finalement sont comme toi et moi, c'est-à-dire des non-experts dans 99,999999% des sujets. Comment s'assurer alors qu'elles fassent un bon choix puisque ce sont une bille dans chaque domaine - sauf peut-être dans le trucage électoral diront les mauvaises langues ? Comment assurer la formation de ces personnes pour combler ce manque de connaissance ? Est-ce que l'avantage lié à leur élection (donc, une légitimité) est suffisant ?
* être dirigé par des technicien.ne.s, chacun.e. gère son sujet, et donc ça se passera bien. Comment choisir ces technicien.ne.s ? Peut-on leur faire confiance (lobbys potentiels) ?
Alors bien sûr, expert ou non expert peuvent tomber dans des lobbys. Qui sera plus facile à berner: le p-branle de base à qui il suffit de mentir pour qu'il vote un truc dans votre sens (mais si, c'est mieux pour les travailleurs cette disposition, votez-la) ou bien l'expert.e qu'on ne pourra pas duper avec ce genre de phrases, mais dont on peut quand même acheter la voix ?
C'est sûr, on a envie de se moquer d'eux parce qu'ils "ne font pas leur boulot". D'un autre côté, je ne sais pas dans quelle situation les propos de la vidéo (marrante tout de même) ont été dits. Si c'est en plénière, normal qu'il se trouve un débile pour dire "what ? clef publique clef privée ? autant ne mettre qu'une clef alors si l'autre est publique". Je dirais probablement des conneries aussi grosses voire pire si on me force à poser des questions sur une thématique géopolitique (qui sait, j'irais moi aussi jusqu'à proposer que Jérusalem soit officialisée comme capitale d'Israël). Si c'est dans une commission spécialisée qui ne devait réfléchir qu'au bitcoin, alors là oui, c'est dommage. Enfin, même en "faisant correctement" leur boulot, vu le nombre de sujets qu'ils ont sûrement à traiter, ça ne me paraît pas débile que sur certains ils ne comprennent rien. Moi-même quand j'étais au conseil d'administration de mon lycée, la moitié des sujets me passaient au-dessus de la tête.
Et puis bon, parler de la crise des tulipes une semaine avant la Saint-Valentin, ce n'était peut-être qu'un gros bait dans lequel l'auteur de la vidéo satirique est tombé :o)
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