Les mecs sont tellement conditionnés, zombifiés, minutedelahainés à condamner tout ce qui a eu un lien avec le IIIeme Reich - en 2017, King of courage - qu'ils leur est
impossible d'entendre parler de Céline sans immmmédiatement stipuler tout le bagage shoah-antisépouet et son champ lexical gluant et auto-amnéstiant.
'tain tu cites l'œuvre la plus
ANTIMILITARISTE de l'univers vivant, la plus anti-guerre possible EVER, la plus belle et puissante dans ce sens, la plus anti-fibre-patriotique, il faut un con pour y voir...de la haine en gestation. '_'
On était là avec kricheck entre gentlemen à faire des citations anti-guerre, putain l'autre qui me ramène sa Shoah sous l'bras quoi !
[Rappel] nicoG2, c'est le mec qui avait écrit ça hein...
bouillabaisse répugnante a écrit :
et bien passons donc en mode ultra reac:
un pays qu'on admire tous et qui n'aura jamais ce genre de probleme:
le japon car : immigration 0 <=> socle culturel a l'epreuve d'autruis ( mais point de l'evolution).
le declassement dans le nihilisme materialiste se traduit chez eux par l'importance croissante des robots dans le CA des entreprises et le petit ouvrier a plus a craindre l'intellect preservé de ses pairs qui le remplaceront par un robot que la resignation a la misere du petit ouvrier malien corveable a merci qui remplace les petits personnels chez nous dans la balkanisation pornocratique generalisee des esprits.
kemi sebab et l'autre debile sont des idiots utiles de l'imperialisme americain qui veut faire payer cher a la france son interventionisme droit-de-lhommisme de ses 2. ils preferent tout 2 sans doute un malcom X a un aimee cesaire qui donnait des vrais outils d'emancipation.
enfin bon on parle d'une epoque revolue ou les ''noirs'' de metropole,pour beaucoup antillais, se comportaient en vrai citoyen emancipes , avec un niveau educatif bien superieur a celui de la melasse actuelle autarcique.
Reste donc la culture de l'excuse des ''salauds sartriens'' existentiels:
je ne pouvais pas... tout etait trace , je n'avais pas le choix, la reconnaissance ..etc..
En fait ils ne sont sans doutes pas si differents que nous:
ils peuvent regarder les memes conneries ou ,au contraire ,s'interesser aux belles choses.
vouloir ramener ca a de l'essence c'est n'est rien d'autre que de la resignation existentielle.
...et qui juge l'œuvre de Rousseau sous l'angle de Psychologie Magazine. Ici, y a tant de stupidités dans un seul post, comment ne pas trigger o_o
Citation :
mais ce genre d'extrait montre à quel point ses passions négatives le fourvoient déjà dans de sombres délires.
C'est un ROMAN. Ce n'est pas un essai, un pamphlet, c'est un ROMAN. Avec un
personnage, on met ce qu'on veut dans un personnage. Qui plus est un roman anti-guerre magnifique.
Citation :
J'imagine que durant la guerre de 14 il y avait pleins de femmes qui aimaient simplement leur homme d'avant la guerre et qui souhaitaient seulement que les combats se terminent au plus vite non?
Le
personnage est à l'hôpital face à une infirmière. Ce sont les
infirmières et les médecins aux envolées patriotiques sans aller au front qui inspirent à ce
personnage ces ironies désespérées. Le
personnage REVIENT de la guerre d'où il a vécu l'absurdité des boucheries.
Faut-il un con pour juger une œuvre entière avec un
extrait pour y glisser sa vision droitdel'hommiste de mollusque dégueu ?
Citation :
Mais bon il était visiblement intoxiqué par le délire ambiant des médias
Comment un esprit sain peut-il produire un contresens aussi gras et épais ? O_O Le "délire ambiant" de l'époque, c'était du va-t'-en-guerre, le CONTRAIRE du roman.
nicoG2, je ne sais pas quel âge tu as ; mais il est grand temps de te reprendre.
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@birdish
Oui je suis bien d'accord, la fulgurance des points de suspension a vieilli : à cause de toute la culture SMS-internet où 3 p'tits points équivaut à "j'arrive pas à me positionner sur mon intonation", on grince de les voir partout. Mais dans le contexte de l'époque, c'était nouveau et puissant pour "glisser la force de l'oral à l'intérieur du langage écrit". Ca marche plutôt bien. Même si mon œil est gêné de voir des "!...".
Allez, tenez, finissons avec un dernier passage où, vous le noterez, la haine antisémite est déjà en gestation, purulente et infectieuse derrière chaque virgule.
Citation :
— Alors, ils vont vous soigner ici ?
— On ne soigne pas la peur, Lola.
— Vous avez donc peur tant que ça ?
— Et plus que ça encore, Lola, si peur, voyez-vous, que si je meurs de ma mort à moi, plus tard, je ne veux surtout pas qu’on me brûle ! Je voudrais qu’on me laisse en terre, pourrir au cimetière, tranquillement, là, prêt à revivre peut-être... Sait-on jamais ! Tandis que si on me brûlait en cendres, Lola, comprenez-vous, ça serait fini, bien fini... Un squelette, malgré tout, ça ressemble encore un peu à un homme... C’est toujours plus prêt à revivre que des cendres... Des cendres c’est fini !... Qu’en dites vous ?... Alors, n’est-ce pas, la guerre...
— Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat...
— Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort, Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.
— Mais c’est impossible de refuser la guerre, Ferdinand ! Il n’y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger...
— Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt survivent les fous et les lâches ! Vous souvenez-vous d’un seul nom par exemple, Lola, d’un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent Ans ?... Avez-vous jamais cherché à en connaître un seul de ces noms ?... Non, n’est-ce pas ?... Vous n’avez jamais cherché ? Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papier devant nous, que votre crotte du matin... Voyez donc bien qu’ils sont morts pour rien, Lola ! Pour absolument rien du tout, ces crétins ! Je vous l’affirme ! La preuve est faite ! Il n’y a que la vie qui compte. Dans dix mille ans d’ici, je vous fais le pari que cette guerre, si remarquable qu’elle nous paraisse à présent, sera complètement oubliée... À peine si une douzaine d’érudits se chamailleront encore par-ci, par-là, à son occasion et à propos des dates des principales hécatombes dont elle fut illustrée... C’est tout ce que les hommes ont réussi jusqu’ici à trouver de mémorable au sujet les uns des autres à quelques siècles, à quelques années et même à quelques heures de distance... Je ne crois pas à l’avenir, Lola...