Ce fil de discussion a pour vocation d'être dévié à n'importe quel moment (un peu comme n'importe quel fil sur magic-ville, finalement).

Pour l'instant, j'aimerais qu'on revienne un peu sur ce qui m'a passionné sur le fil de discussion précédent. Je me suis rendu compte, comme Birdish ou comme Darkent que la loi jugeait très sévèrement les attaques physiques, mais que bien peu était fait contre les violences verbales.

C'est un peu comme si on était passés de la loi du plus fort à la loi du connard odieux le plus malin. Cette anecdote résume bien la chose, où tu gagnes en provocant... Quand on voit les dommages que ça cause toute la violence non physique (on pense forcément aux suicides d'Orange suite aux pressions de fou exercées par la hiérarchie, on pense aux salariés d'Air France qui se font condamner pour une chemise alors qu'en face on a des mecs qui foutent en l'air des tas de vies avec leurs licenciements...), c'est vraiment à se demander ce qu'on peut faire de mieux. Bien sûr la violence n'est pas la solution, mais le gros problème c'est que la violence tu peux le prouver "relativement facilement", par contre toute la violence verbale, c'est bien plus insidieux et compliqué. Je ne suis pas sûr qu'en prônant une non violence physique absolue on règle tous les problèmes. Ou alors il faut trouver le moyen de régler ce problème de la violence non physique, et là je ne sais vraiment pas.

Par ailleurs, concernant le fait de cogner pour un enfant qui se fait emmerder de manière récurrente dans la cour, je pense que c'est une bonne idée. Je vois très bien ce que c'est de se faire emmerder sans arrêt par les "camarades" de classe, et je vois aussi que ça marche très bien de foutre un gros coup de pied où il faut. Je ne doute pas qu'il existe d'autres méthodes (en parler à ses parents qui te feront changer de bahut, par ex., c'est extrême mais ça fonctionne sans violence physique, il y en a bien sûr d'autres), mais puisque la "loi" de l'établissement te dit juste que tu vas te prendre 2 à 4h de colle, mais que tu as une probabilité proche de 1 d'arrêter de te faire emmerder, je pense que tous les jours il faut prendre les 4h de colle. Je pense qu'on voit tous ce que c'est le "bouc émissaire" au collège, et je crois que personne n'aurait aimé être à sa place. Récemment c'était assez bien dessiné par Riad Sattouf dans "La Vie secrète des jeunes", et de manière plus extrême on pense évidemment à "En finir avec Eddy Bellegueule" d'Édouard Louis. Je doute que ça soit une bonne idée que les emmerdeurs se fassent recadrer par les profs si t'en parles aux profs (tu vas juste passer un encore plus sale quart d'heure ensuite), et je doute que tu puisses résoudre le problème en parlant aux autres, ni même en faisant comme si de rien n'était. Après, je veux bien des solutions miracles meilleures au collège pour les bouc émissaires, mais à part la violence physique pour bien calmer les petits cons qui t'emmerdent pour telle ou telle raison (c'est-à-dire en fait aucune autre raison que "pas de bol, c'est tombé sur toi, on a choisi un truc ensuite"), je ne vois pas... Alors s'il ne faut pas conseiller à son enfant de taper pour arrêter les emmerdes, il faut lui conseiller quoi ?

Miroir magique, meilleur argument d'internet!

Quand on ne sait pas faire la différence entre une argument et du scepticisme...

hey, vous êtes revenus dans le sujet du topic, la violence verbale :D !
Bravo à vous ^^

(ça m'étonne toujours ces gens intelligents qui éprouvent le besoin de s'agresser pour montrer qu'ils ont aussi un ego)

Ils ont pas pris assez de lsd.

ça coûte cher aussi.

Moins que la clope huhu.

j'ai arrêté de fumer y'a un mois, c'est pas pour compenser avec du lsd

Avant on parlait de point Godwin quand on finissait par comparer quelqu'un / quelque chose au nazisme / à Hitler. Y a-t-il un nom quand on fait pareil mais avec l'état islamique (Daesh, ISIS, ou comme vous voulez les appeler...) ? Quoi qu'il en soit, la conséquence est la même, ça coupe bien net le débat.

Je trouve ça étrange et contre-intuitif de parler d'une femme en parlant au masculin, je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas décliner certains noms au féminin.

Une auteure, une mairesse, ... moi ça me va bien.

Par contre devoir systématiquement indiquer la terminaison masculine et féminine, ou devoir chaque fois préciser qu'on parle des mâles et des femelles, je trouve qu'il s'agit d'un contres-sens en plus d'être malpratique.

"Les femmes et les hommes", "celles et ceux", "les concernés.ées".

Ça pour le coup c'est pas fait pour être pratique, ça réside dans un choix politique d'inclusivité.

Parce que tu parles pas d'une femme, mais d'une personne qui occupe une fonction.

Après, la ou c'est pas logique, c'est que tu as des féminins pour certaines fonctions, et pas dans d'autre.

Au pire tu rajoutes Mr ou Mme le maire. Et puis qu'est ce que c'est laid sérieux, y a aussi une mélodie dans les mots, si tu commences à faire des trucs horrible comme mairesse. De toute manière le maire ou la maire, ça passe bien, le truc c'est que tu as les homonymes (la mer, la mère).

Après il me semble qu'une langue vivante c'est pas une langue qui change forcément, mais juste qui est utilisé par des populations de nos jours. Si le latin était encore une langue parlée dans des régions ou pays, elle serait une langue vivante et non morte.

Ouais, sous couvert de rigueur linguistique, on se retrouve aussi à devoir virtuellement attribuer un vagin à une casserole ou des roustons à un carburateur. Vivement la tradition du 100 mètres avec des enclumes à la place des godasses, autrement on risquerait de battre des records trop souvent.



J'vais te dire un truc : c'est parce qu'en vrai ils sont cons.

Est-ce que les fonctions qui n'ont pas dans l'usage de forme au féminin ne sont pas celles qui étaient réservées aux hommes, ou en tous cas occupées presque exclusivement par des hommes ?

Ça ne choque personne de dire à l'école "un maître" et "une maîtresse", "un proviseur", "une proviseure", ou encore "la mairesse" (c'est entré dans l'usage dans pas mal de communes), "la ministre", "la présidente" ...

Je ne vois aucune raison de s'interdire d'employer une forme féminine dans ces cas, car la fonction s'accorde à celui qui l'occupe. Le statut des femmes ayant pas mal changé ces dernières décennies il est naturel que l'évolution de la langue accompagne ce changement.



Tu ne serais pas un peu obsédé par les organes génitaux ? Je n'avais jamais pensé à attribuer un vagin aux choses que l'on désigne par un nom féminin, j'avoue que la démarche me dépasse un peu ^^

Et quand tu vois une femme, tu penses tout de suite à son vagin ou alors tu parviens à la considérer comme quelqu'un ou quelque chose qui n'est pas exclusivement sexuel ?

Je trouve la langue anglaise plus pratique sur ce point (et l'allemand assez horrible). Ce qui est assez étonnant, parce qu'à côté de ça l'anglais est une langues très difficile à manier parfaitement, saturée d'exceptions.

Mais pourquoi tu t'emmerdes à me quote si c'était pour après sortir une excuse pour arrêter le débat? Parce que ce n'est pas mon propos qui l'arrête, c'est bien toi sur une random excuse.

Je précise aussi (ce n'était pas clair) que je ne parle pas de Daesh les mecs qui se battent en Syrie mais Daesh les mecs qui s'en revendiquent en France et passent à l'acte ou répandent leurs idées.

Georges Brassens

le meilleur avec maitre jacques

Ouah, Brassens !

C'est du patrimoine ses chansons :)

De la force du Broken English, néo-Latin vulgaire à l'échelle mondiale. En parallèle de cette tambouille dans laquelle, globalement, au nom du bon sens, le fond éclipse la forme, et où personne ne jugera personne pour un accent watzeuf ou une grammaire foireuse, les francophones en particulier jouent le rôle de celui qui va consacrer au moins deux heures par semaine à se friter la yeule à coups de autant vs au temps, de présent vs subjonctif, et de féminisation des titres et des fonctions.

Pendant ce temps, Rajeesh, Toufik, Zlatan, Bruce et Babacar tringlent les ukrainiennes et clapent les parts du cake aux olives.