Citation :
Je me fais l'avocat du birdish...
Citation :
les grugeurs représentent une grosse proportion de la population humaine...
certes, j'ai dis ce que j'ai dis comme un cheveu dans la soupe, sans lien direct avec la conversation antérieure sur les douanes. :)
extrait de ton article zesword:
Citation :
Pour moi, ces courbes démontrent la folie complète d’un système dans lequel des gouvernements sont forcés pour emprunter l’argent aux banques commerciales pour payer l’intérêt. Et, n’oubliez pas, les banques commerciales qui prêtent le gouvernement n’ont pas réellement l’argent qu’elles prêtent . Elles le créent juste ex nihilo .
Sur la dernière phrase: c'est le plus important mécanisme de création de l'argent à l'heure actuelle. Pourtant, il y a deux ans ce n'était toujours pas au programme des cours d'économie, demandez aux étudiants autour de vous si en connaissez.
C'est là un des point fort d'emprunter à une banque centrale, l'argent étant crée pour être prété, au final un état qui emprunte à sa BC, gagne de l'argent par cette création. En l'état ce sont les banques privées qui touchent le jackpot: elles prêtent 100000, mais n'ont que 60000 de dispo dans leur fond propre pour prêter (la loi le permet. sisi). Pas grave, les 40000 sont émis par la BC dont ils dépendent (la création est justifié, quelqu'un en a besoin, il n'y aura pas inflation pour faire court). Au final, après remboursement, la banque aura 100000 + interets, mettons 103000, alors qu'au début, elle n'avait que 60 000...
Je ne sais pas si ce phénomène est pris en compte par le gars qui a fait l'article, et ne suis pas tout a fait sûr de comment l'état récupère l'argent auprès de sa BC. Mais c'est sûr qu'en l'état, les banques privées gardent pour elles la plus value de l'argent créé par les emprunts.
En 73, une des justifications pour verouiller ça, c'était que l'allemagne post WW2 avait connu une inflation monstrueuse à cause de l'abus de ce système. C'est vrai. On a tous en tête l'image du mec qui va acheter du beurre avec une valise de billets. Les partisants de l'idée qu'un état est un gestionnaire incompétent et irrésponsable ce sont entre autre appuyés là dessus. Mais bon, je pense que c'est avant-tout un argument fallacieux au service d'une idéologie... Les états s'en sortent très bien dans pleins d'autres domaines au moins aussi complexes.
Si on remet en plus en parallèle le comportement des banques en faillite au moment de la crise, on voit à quelle point leur pouvoir dépasse celui des états. Souvenez-vous, l'état à renfloué les banques (
je ne dis pas qu'il n'aurait pas fallu le faire, je n'en sais rien) Sauf que dans cette histoire, ce sont les banques qui en ont profité des circonstances pour faire pression sur les états, et non l'inverse. En gros le conducteur du camion citerne en flamme a négocié son sauvetage avec les pompiers pour toucher plus d'argent de l'assurance, malgrès qu'il soit en tort. Faut comprendre les pompiers, si le camion avait continué de bruler, il aurait explosé, créant une catastrophe...
Il est intéressant de noter que le débat pour savoir si la création monétaire doit être indéxé sur le publique ou le privé remonte au XVIII° siècle, et a été très violent au états unis au début du XX°. Je vais tacher de retrouver les articles que j'avais lu là dessus si ça intéresse quelqu'un.
Merci zesword, ton article confirme ce que j'ai pû lire/voire ailleurs, j'ai donc de moins en moins de scrupules à exposer et soutenir cette idée sur la dette en publique ;)
Citation :
Incompétence politique? Je pense pas, du point de vue de l'hyper classe, les très très riches sont plus riches depuis quelques décennies, tout va très bien pour eux.
Dixit warren buffet, qui dans une interview de 2005 à Cnn (
ici) déclare:
There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.
Pour les anglophobes:
l y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c'est ma classe, la classe des riches qui a mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner.
Warren Buffet, le gars à l'initiative de l'élan de générosité des très riches américains, qui au lendemain de la crise s'était proposé de payer un impôt exceptionnel... Pas folle la guêpe, comme ça les pauvres viennent pas le chercher...
Putain encore une journée à déprimer sur le monde qui tourne pas rond...