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Comme l’a dit un jour divin notre vénéré maître Mathurin, (gloire à lui), « Toute ville peut être considérée comme une entité vivante, ……Mais nulle ville, nulle vie, ne vie sans apprendre la loi la plus essentielle. La vie est un combat, une lutte pour la maintenir, la préserver du temps, des autres vies et de tout ce qui lui est hostile. Une ville, comme chaque vie, doit apprendre à se battre »
Je reçus donc en ce jour béni l’insigne honneur de défendre notre belle cité contre l’activisme fanatique des adeptes des dieux déchus, des cultes perdus, la garder des pillages des pirates de salle de bain voguant sur des machines à expresso rouillées, et préserver sa virginité face aux sacs à foin du rade le plus célèbre à l’ouest du périphérique sud-oikien. Grace à mes nombreuses compétences directes (pouvoirs) et indirectes (capacité à commander mes troupes efficacement), je crois m’acquitter de cette tâche avec zèle et efficacité, au point que la ville ne cours aucun risque sérieux tan que je veille sur le sommeille de ses tendres chérubins.
Paradoxalement, cet état de fait entraine une aberration que j’ai bien connue au cour de mes jeunes années au service de l’armée rouge, moi qui suis né sans famille suite à une expérience in-vitro qui à mal tournée. Lorsque vient le temps de la paix, les corps se ramollissent, le mental s’étiole et les esprits se mettent à divaguer à une vie occidentale facile et décadente qui sonnera la lie de cette humanité corrompue, lorsque privé de nos forces et ressources ancestrales, nous seront écrasés par les vagues successives des envahisseurs qui comme le mal, le chienlit et les 33 tours de Michèle Torr, reviennent encore et toujours, lentement mais surement, pour nous vider de notre substantifique moelle et jusqu’à notre dignité.
A cet état de fait que notre cœur et notre rectum ne sauraient tolérés, nos pères avaient compris qu’il n’existe qu’une solution pour préserver l’honneur de nos fils et la pureté de nos filles :
LE SPORT, LE SPORT ET ENCORE LE SPORT.
C’est donc dans ce but sacré inspiré par notre céleste souverain (que son nom soit sanctifié), qu’en ce jour se dresse ce magnifique lieu du culte de l’effort et de l’amitié dans l’adversité, éloge du courage et de l’embrigadement des masses contre les désirs individuels et égoïstes, contre l’ode à la paresse et à la glandouille. Et qui d’autre mieux que votre serviteur, ancien instructeur des forces spéciales à l’est de la Volga, nourri exclusivement à la chair d’ours polaire tués à mains nues et aux coquelicots sauvages sibériens, est apte à diriger cette glorieuse enceinte d’environ 600000 places (et des cacahuètes) à la gloire à notre divin éternel (qu’il soit éternellement loué).
Ici on parlera et pratiquera tous les sport du + commun au + hallucinant, du + anonyme au + personnel, du + réaliste au + fantasmagorique.
Vous êtes donc tous les bienvenus dans ce symbole de la fraternité quels que soient votre couleur, votre nationalité, votre horizon, votre sexe et la taille de votre sexe. Oui, vous sportifs de salons ou athlètes confirmés, unijambistes de couleur, mangeurs de guano ou amateurs de poney, vous êtes tous les bienvenus dans ce stade-terrains-pistes-salles de muscu-massages (Thaï, Suédois ou Polynésien) qui fait également piscine en période de pluie, car construit en zone inondable comme les plans du cadastre fourni par notre bienveillant maire me l’on enseigné.
Ici ne règne qu’une seule loi, celle de la parole de l’arbitre (c.à.d. moi), qui n’est que l’oracle transcendent de notre icône éthérée (puisse t’elle nous apporter la paix).
En ce lieu saint et pur, les produits illicites et les cochonneries tels amphétamines et autres RedBull sont évidemment strictement interdites sous peine de la sanction suprême de la mangue non dénoyautée (et si ça ne suffit pas, j’ai des pastèques bien mûres à la caserne). Ici, les athlètes ne consommerons que de l’Evian et de la Contrex, du Gibolin, du kombucha et du kéfir (mes meilleurs souvenirs de mes années sibéro-caucasienne de l’est à l’ouest de la défunte U.R.S.S). Et bien sur quelques pastilles de Menthos pour l’haleine.
(zefreidz, je te conseille vivement la soupe okrochka pour tes patients, ça guérit tout ce truc-là et ça coûte rien).
PS : si besoin, ce stade est convertible en ring-dojo-arène de gladiateur pour tous les petits malins, barbouzes et autres pieds-nickelés qui voudrait foutre le bordel dans cette antre de sérénité.
En ce cas, je les (a)cueillerai avec plaisirs.
Bref, en une phrase : bienvenue au Stade Olympique de Mathurin City
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