Un lapin et un poisson. Ça me rappelle une histoire. Pas une triste, pas une jolie. Comme cette fille banale, celle dont tu rêves tous le soirs.
Un lapin mange un chat ce matin, le monde s'inverse. Et je repars à la chasse au otarie sauvage. Comme au bon vieux temps. Je chevauche mon papillon comme Don Quichotte son hippocampe, dans le grand froid artico-polaire-sarahrien, quand au loin surgit cette clé magique.
Un choix cornélien se présente. Cette clé ouvre une porte, mais vers où ?
"Dans le néant, une clé géante ouvre une porte béante"
Ca sonne trop comme une prophétie diabolique. Alors je m'envole, Papillon, pappillone encore plus fort. Comme une dernière transe, une dernière secousse.
Ou cette aventure m'emportera encore...
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