Je vais faire un petit constat, une sorte de météo marine du Oïk.
1. Nous pouvons constater que sur cette mer qui n'est pas de la complète tranquilité ne vogue hélas qu'un seul navire : la galère seconde du nom. Triste aventure pour des pirates que d'être obligé de se prendre eux-même à l'abordage pour garder un minimum d'entrainement...
2. Hier donc, n'y tenant plus, un appel est lancé par mokka aux trois-huit points cardinaux du Oïk comme une invitation à prendre la mère (oui, même ta mère la pute) et à venir disputer cette hégémonie un peu lassante, un peu rébarbative aux galériens, histoire de mettre un peu de sel dans le Kawa pour soigner une gueule de bois tenace.
3. Un chantier de construction commence à assembler un rafiot de bric et de broc, des marins d'opérette signent rapidement un contrat en mal et due forme et aussitôt nos amis galériens s'empressent d'y mettre le feu, de saquer la bête et de tirer à boulets rouges sur le tas de boulets.
4. Amis galériens, vous avez peur. Peur que la confrontation soit plus rude que vos mois de bon gras pris au soleil sur le pont de la Galère ne puissent le supporter ; peur que les petits mousses-à-flood ne deviennent de redoutables pirates maltés ; peur que votre hégémonie sur l'ile aux Kiwis/Kawa ne soit battue en brèche ; peur de vous voir engager dans une vraie bataille avec le sabre entre les dents, la fumée de l'incendie dans le slip et le dos zébré de sueurs froides. Alors, comme des porcs, des couards et des bigorneaux perceurs japonais, vous sabordez à coups d'épingle, vous sapez et vous manoeuvrez en sous-main pour éviter le lancement d'un concurrent pourtant réclamé à grands cris. Vous annilez la puissance adverse dans l'oeuf d'autruche avant que celle-ci ne devienne un cuirassé Kropotkine insubmersible.
Grande honte à vous !
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