Ah ! Que m'apportez-vous ? Juste une renoncule ?
Mais vous n'êtes, Hermelk, qu'un minable homoncule !
Je croyais votre ardeur protosinaïtique
Et je découvre hélas ! votre âme jésuitique.
Le héros tant rêvé qui pour nous s'agenouille
S'avère une grenouille, une apathique nouille.
Nous sentîmes enfin sa valeur : le centime.
Tu peux toujours courir pour être mon intime,
Vide intersidéral, impotent fédéral !
Va te faire soigner ton surcroît pondéral,
Tes fesses dans la paille et dans tes yeux la poutre !
Apprends donc que Amy aux affronts ne passe outre
Et si tu veux encore être satirisé,
Conserve ton sourire au chicot irisé
Sur ton mufle édenté de vilain nourrisson !
Malheur ! L'échantillon me glace d'un frisson.
Malheur à ces bajoues de couleur lie-de-vin !
« Évite l'échevin » m'avait dit le devin
Déchiffrant l'avenir au jeu de baccara;
Mais cachant sa laideur sous un gras mascara,
L'hypocrite Hermelk a voulu m'encercler.
Dieux ! Cette mauvaise herbe allez-vous donc sarcler ?
Balayez ce microbe au nom métaphorique !
Sauvez mon cœur altier d'un dégoût dysphorique
Pour cet épais buvard imbibé de porto,
Ce débris d'avorton, moitié d'homme in-quarto
Déjà tout rabougri comme son trisaïeul !
Si la prochaine fois tu m'offres un glaïeul
Voire un crocus, Hermelk, ridicule teigneux,
Saches bien que t'attend mon venin dédaigneux !
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