semiramis a écrit :
Un jour, quelqu'un me faisait observer que face à une proposition quelconque, pour peu qu'on l'ait énoncée dans un langage clair, concis et non ambigu, ce qui suppose d'avoir préalablement défini une terminologie peut-être non exhaustive mais du moins à vocation d'être complétée par la pratique succédant ou précédant, selon les différentes conception du langage comme référentiel positif ou outil induit, l'introduction de ladite terminologie, pour devenir asymptotiquement exhaustive et avec prise de conscience du paradoxe sémiotique du recours perpétuel à une terminologie antérieure qui n'est pas sans présenter une analogie avec la preuve cosmologique de l'existence de Dieu, si on considérait la proposition avec toute la série d'hypothèses, de faits supposés, explicitement et plus encore implicitement, qui aboutissent à la simple possibilité de son énonciation sans qu'il soit seulement question de sa véracité ou même de la possibilité de lui attribuer une valeur de vérité entière, même inconnaissable, à prendre les choses sous leur angle le plus général possible en essayant de ne rien négliger, tout comme la pomme de Feynmann, non de Newton, doit sur sa table être prise en compte avec les forces de marée dues à Vénus, Mercure, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et les autres astres et avec la répercussion amortie de la pomme sur la Terre en tenant compte de l'élasticité de la table, on finit, si seulement on finit jamais, par ne plus rien comprendre, ce que je n'osais confirmer ni infirmer, parce que franchement, j'avais perdu le fil, ce qui pourrait peut-être prouver justement ladite affirmation, celle qui me fut exposée et non la proposition hypothétique qui faisait son objet, fournissant ainsi un cas rare où l'incapacité à comprendre la question permet justement de trouver et de prouver la réponse.