Je comptais attendre d'avoir lu les 6 tomes pour me faire un avis définitif (j'ai n'ai eu que les 2 premiers en service de presse), mais bon voilà, ça commence à en parler dans les médias (qui eux ont eu les 6 tomes,grrr). Notamment sur france inter, vous pouvez me chier dessus
ici.
Blackwater
C'est écrit par Michael Mcdowell, l'auteur de Bettlejuice (wink wink). On est sur une histoire style "La ligne verte", avec ce qu'il faut de mystère et de mystique et d'un peu effrayant.
Une rivière en crue dans le sud des US, une survivante sauvée des eaux par un jeune homme qui va tomber sous son charme étrange et sa chevelure de feu, de vieilles légendes d'esclaves noirs...
Pour l'instant, ça se lit super facilement, c'est très prenant et le suspens monte crescendo (et de ce qu'on m'en a dit et que j'ai lu par ci par là, c'est de mieux jusqu'au final). Un tome toutes les deux semaines, le premier est dispo, c'est en poche donc pas cher, et comme d'habitude chez les éditions Monsieur Toussaint Louverture, l'objet est juste magnifique.
Une bonne petite saga pour les beaux jours qui viennent.
Aux même éditions, pour ceux qui veulent se prendre la tête, lisez
Enig marcheur. C'est du post-apo, mais avec une particularité unique : le livre est écrit dans une langue qui serait celle qui aurait survécu tant bien que mal 300 ans après le "grand boum", une catastrophe qui aurait renvoyé l'humanité à l'age du fer.
Du coup l'écriture est presque phonétique, il faut donc faire une grosse gymnastique au début, mais on s'y fait assez vite. Et justement, l'écriture sert le propos, car l'auteur imagine implicitement comment peuvent se tisser les légendes, les croyances, et donc les modes de vie grâce au langage. C'est souvent très drôle, tout en invitant à la réflexion.