Coucou :)

Si ça intéresse quelqu'un de voir ce que j'écris ces temps-ci (enfin ces derniers 12 mois), j'ai un texte à faire lire.

Trois petits chats sanglants

Si vous lisez pas, que vous aimez pas, que vous m'aimez pas où que vous en avez simplement rien à foutre, vous avez le droit de lâcher quelques invectives de bon goût. Je suis aussi preneur de petites choses à vous que vous avez pu écrire, je suis jamais contre un brin de lecture.

Y'en a qui disent que pétrir c'est modeler. moi je dit que péter, c'est démolir.

J'ai lu ton texte ^^
Tu as toujours une très jolis plume.
Mention spéciale à la métaphore sur l'océan quand il est dans le train et qu'il lit, j'ai adoré.
J'ai beaucoup moins aimé la passage avec les chats qui sautent et s'écrasent sur l'église, cela manque de finesse à mon goût.

A la fin du premier paragraphe, j'avais l'étrange impression de redécouvrir un univers familier et je savais où tu voulais en venir dès la fin du second. Et pour cause, c'est inspiré de Murakami.
A ce moment-là, je me suis demandé est-ce un plagiat grossier de "La ville des chats", ton inconscient qui t'a fait écrire cette nouvelle ou tout simplement un hommage rendu et même si je ne te connais pas, j'optais volontairement pour la 3ème option, ce qui sera confirmé lorsque j'aurai fini la lecture ;)

J'ai donc bien retrouvé l'atmosphère que tu voulais certainement retranscrire.
Toutefois, ayant lu 1Q84, et sachant où tu voulais nous mener, j'ai été moins absorbé par ton histoire que ne pourra certainement l'être une personne ne connaissant par le roman.

Enfin, je trouve que la fin de ton histoire a moins de force que l'originale.
Et en même temps, c'est logique puisqu'elle est différente et si c'était pour faire un simple plagiat, il n'y aurait aucun intérêt.

Voilà, je t'ai donné mon avis qui vaut ce qu'il vaut car je ne suis pas un grand lecteur de littérature contemporaine, même si Murakami me permet de mettre un pied dedans, je suis plutôt un mangaphage.

Merci pour ce retour. C'est en effet fortement inspiré de la nouvelle interne de Murakami avec 3 différences majeures.

- Murakami a pas écrit cette nouvelle, il l'a seulement résumé et l'idée est à l'origine d'un auteur allemand
- La fin est différente
- Le début est différent.

Content que ça t'ai plu. La prochaine est aussi dans un registre surnaturel.

J'ai lu ta nouvelle, c'est du bon boulot, la narration est bonne et cohérente, ceci étant quand je te lis j'ai un peu la même impression que quand je me lis (car oui ça m'arrive aussi de m'essayer à la nouvelle): le style est soigné, je dirais même impeccable, mais sa jeunesse fait que c'est un peu plat, surtout dans les descriptions. On sent que tu te retiens, ce qui donne un rendu assez impersonnel. Il n'y pas vraiment d'audace dans le choix des mots et des tournures de phrases. Enfin, t'as l'air d'être assez bosseur (et perfectionniste), avec le temps ton style va s'affiner et prendre de la gueule. Enfin, tu me diras, c'est pas toujours nécessaire, Hemingway a bien réussi à financer son alcoolisme débridé avec un style descriptif assez impersonnel.

Si je peux te conseiller deux trois mots de lexiques pour enrichir tes récits ultérieurs: bite, trachéotomie, pied de chaise. La formule miracle de l'écrivain.

Il est pas vachement cool spirit depuis qu'il est pakistanais ? <3

Summon Manuel Valls !

Spirit, venant de toi c'est un sacré compliment. Je suis d'accord, je reste un peu trop conventionnel dans mon vocabulaire et ça me ferait pas de mal de rajouter un peu de bordel dans ce tralala pour en faire un truc plus pétillant.

Ca va m'aider comme critique, merci.